4 mythes populaires sur l’assurance vie à connaître
Par Cedric Leblanc
Si vos enfants sont grands, que votre maison est payée et que vous êtes sur le point de prendre votre retraite (ou l’avez déjà prise!), il peut sembler que le temps de l’assurance vie soit révolu. Vous pensez peut-être que vos économies et vos investissements, combinés à la sécurité sociale, couvriront tout ce qui viendra après.
En réalité, ces fausses idées empêchent de nombreux retraités de souscrire ou de maintenir la couverture d’assurance vie nécessaire. Si l’un de ces quatre mythes vous concerne, vous devriez considérer le fait de contracter une assurance vie à nouveau afin d’éviter les mauvaises surprises.
1-Je n’ai pas besoin d’assurance vie une fois que mes enfants sont autonomes et que mon hypothèque est remboursée.
Probablement, mais si vous décédez aujourd’hui, votre conjoint devra encore payer les frais de subsistance quotidiens. Et si votre conjoint vivait dix, vingt ou même trente ans de plus? Vos plans financiers, en l’absence d’assurance vie, permettraient-ils à votre conjoint de conserver le style de vie pour lequel vous avez travaillé si dur?
2-À mon décès, j’aurais économisé suffisamment d’argent pour en faire profiter mes enfants et petits-enfants.
Sûrement que le fait de travailler de longues heures et de gérer prudemment les finances de votre famille vous aidera à atteindre votre objectif. Mais que se passe-t-il si vous ne vivez pas assez longtemps pour atteindre vos objectifs financiers? Et si une crise ou un souci économique prolongé avaient un impact négatif sur vos investissements?
L’assurance vie peut créer un patrimoine instantané, vous permettant de laisser un héritage à vos générations futures ou de financer une œuvre de bienfaisance ou une cause qui vous tient à cœur.
3-Je pensais avoir besoin d’une assurance vie pour payer les droits de succession, mais ce n’est plus un problème.
Même si vous n’êtes pas actuellement soumis à l’impôt fédéral sur les successions, rien ne garantit que ce sera toujours le cas. Les lois fiscales sont sujettes à des changements rapides et réguliers. Même si ce n’est pas le cas, il existe de nombreuses autres raisons de conserver une assurance vie plus tard dans la vie.
Par exemple, au moment de votre décès, l’assurance vie peut couvrir des dépenses telles que les droits de succession de l’État, les dettes impayées, les frais d’homologation et les arrangements funéraires, ce qui permet à vos proches de se concentrer sur leur deuil plutôt que sur leurs préoccupations financières, qui peuvent parfois mener à des conflits.
Elle peut également être utilisée pour diviser une succession entre les héritiers ou pour la succession d’une entreprise.
4-L’assurance vie coûte trop cher à souscrire quand je suis plus âgé.
S’il est vrai que le coût de l’assurance vie augmente avec l’âge, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est hors de portée de votre budget. Un homme de 55 ans en bonne santé et non fumeur, par exemple, peut souscrire à une politique d’assurance à échéance fixe de 500 000 $ sur 20 ans pour environ 2 625 $ par an. Le coût annuel pour une femme de 55 ans en bonne santé est d’approximativement 1900 $. Donc, si vous avez besoin d’une couverture sur une base régulière, ne présumez pas que vous n’en avez pas les moyens.
Contrairement à la croyance populaire, l’assurance vie reste extrêmement utile, même lorsque vous prévoyez votre retraite ou y êtes déjà. Ce type d’assurance est bien pratique pour prévoir et gérer les différents problèmes imprévus de la vie et permet de protéger vos proches de tout souci à gérer en votre absence. Si l’un des 4 mythes précédents vous a mené à arrêter votre assurance vie, nous vous conseillons de reconsidérer votre choix.