AUTHENTIQUE EN TAB…!

Par Thomas Gallenne

LISA LEBLANC

Lisa, comment arrives-tu à expliquer et surtout, à gérer

tout ce succès?

Je sais pas trop, c’est pas quelque chose que je réalise. La vente des albums c’est fou. Oui je suis impressionnée, mais ce qui me fait triper, c’est la réponse du public en show. Sinon, j’ai toujours eu la phobie de la tête enflée; j’aime pas les gros fla-fla. Et le «star system» c’est une expression que j’haïs, je fuis le vedettariat. Je suis chanceuse que le monde aime l’album, mais j’essaie de rester terre-à-terre.

Nominée 5 fois au prochain gala

de l’ADISQ, est-ce que tu te risques

à prédire dans quelles catégories

tu l’emporteras?

Il y a des catégories prestigieuses que j’aimerais gagner comme album de l’année, ou auteure-compositrice de l’année. Mais déjà être nominée ou être parmi les choix de la critique, c’est «legit», c’est le respect de tes pairs, c’est juste fou! Et il y a tellement d’autres artistes talentueux qui existent que c’est un honneur, je suis choyée. Mais je m’en fais pas, je suis «go with the flow».

Comment décrirais-tu ton style

musical, ta démarche artistique?

Je fais du Rock folk. Les groupes rock des années 60 et 70 m’ont évidemment influencée. Et le grunge c’est un boute que j’ai vraiment tripé! J’ai fait des tounes personnelles ou «dramatiques» basées sur des moments que j’ai vécus, que j’ai écris et que je raconte sans trop y penser, sans filtre, tout en essayant de rester accessible, de rejoindre le public. Maintenant, c’est une écriture un peu thérapeutique. Quand je sacre, je cherche pas à heurter quelqu’un.

As-tu des mentors?

J’en ai eu plusieurs quand j’étais à l’École nationale de la chanson à Granby. J’ai eu des profs vraiment extra: Robert Léger,

Marie-Claire Séguin… Tous les profs étaient super passionnés.

Quand tu jouais dans dans les bars au Nouveau-Brunswick, te disais-tu qu’un jour t’allais jouer devant des centaines, voire des milliers de

personnes?

Je me rappelle il y a deux ans, dans le cadre du Coup de cœur francophone au Club Soda, je me suis dit qu’un jour j’allais jouer là. J’ai fait de la visualisation en me disant comment j’allais me rendre là. Quand j’y repense, waow, j’y suis arrivée, mais j’ai travaillé fort durant ces huit dernières années.

As-tu d’autres textes déjà écrits ou comptes-tu surfer sur la vague encore un bout?

J’ai recommencé à composer un peu, mais mon album est sorti fin mars et on est en pleine tournée.

Compte tenu du succès de ton premier album, appréhendes-tu

le prochain?

C’est sûr qu’il y aura un peu de pression. Maintenant, je m’en crisse. Je veux juste continuer à faire des tounes. Je pense pas qu’il faut s’en faire. Quand t’y penses trop, ça donne pas des bonnes tounes.

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