(Photo : Archives)
Nadine Girault

À la rencontre de Nadine Girault

Par Jean-Patrice Desjardins

Nouvelle députée dans Bertrand

Nadine Girault a été élue avec une très forte majorité dans le comté de Bertrand aux élections du 1eroctobre. Nous l’avons invitée à nos bureaux de Piedmont pour qu’elle se présente à la population qu’elle compte bien servir pendant les quatre prochaines années.

Qui est Nadine Girault?

«Je demeure dans les Laurentides depuis 30 ans et c’est le ski qui m’a amenée ici. Je travaille depuis 25 ans dans le domaine des affaires, entre Montréal et Toronto, mais je suis basée dans les Laurentides. Je suis une personne qui a le cœur sur la main. Je sais garder les deux pieds sur terre. J’aime aller à la rencontre des gens. Je me vois comme une personne d’action qui aime impliquer les gens autour de moi.»

Pourquoi se lancer en politique?

«Je sens que j’ai les compétences. J’ai fait du travail corporatif, mais aussi beaucoup de travail sur le terrain. J’aime m’impliquer pour changer les choses et cela s’applique bien à la politique. Je veux faire du changement pour le bien des gens.»

À quoi ressembleront vos semaines dans les quatre prochaines années?

«Je sais dans quoi je me suis embarquée, car j’ai fait de nombreuses rencontres avec d’autres élus avant de me lancer. Je voulais savoir qu’elle est la véritable vie d’un député. Je pense que je serai trois jours à Québec et quatre jours dans mon comté, pour rencontrer les gens, les autres élus, les chambres de commerce. J’aimerais ramener dans mon comté ce qui se passe à Québec et ramener à Québec ce qui se passe dans mon comté.»

Décrivez-nous votre comté

«Il compte 15 municipalités et touche trois MRC. Il y a ici des enjeux similaires à ceux de l’ensemble du Québec, mais aussi des enjeux plus spécifiques. Il y a une grande diversité de population. On parle de pauvreté, mais aussi de familles, de gens plus aisés. Il y a de tout dans ce comté. C’est en rencontrant les maires que j’ai appris quels étaient les enjeux. Spécifiquement, j’aimerais améliorer l’aide à la petite et moyenne entreprise, travailler au décrochage scolaire et améliorer l’accès à Internet haute vitesse.»

Pourquoi joindre les rangs de la Coalition Avenir Québec?

«J’ai fait des rencontres intéressantes à la CAQ. J’ai aimé l’esprit d’équipe qui s’en dégage et la volonté de travailler à faire mieux pour la société. J’ai senti ce désir chez les autres candidats. De plus, quand j’ai rencontré François Legault, il a répondu à toutes mes questions. Il sait s’entourer d’une équipe très forte, respecter son équipe et il est très humain. Il m’a donné le goût d’embarquer.»

Le slogan de la CAQ était «C’est le temps de changer, maintenant». Qu’est-ce qui va changer?

«Il y aura des changements en santé, en éducation et plus d’argent dans les poches des Québécois. Nous allons réduire la lourdeur administrative pour les entreprises, de même que le temps d’attente dans les urgences. Spécifiquement, assurer un meilleur accès aux soins de première ligne en santé.»

Est-ce que François Legault constituera un conseil des ministres moitié hommes moitié femmes, tel que promis?

«Il l’a dit et répété durant toute la campagne et il a travaillé en amont pour s’assurer d’avoir des candidats compétents pour le faire. Je dirais même qu’il est devant un beau problème: il y beaucoup de compétences parmi les élus de la CAQ. Avoir un nombre égal de femmes et d’hommes parmi les ministres va mieux représenter la population. Je l’ai vu au sein de conseils d’administration et cela avait un véritable impact.»

Attendez-vous un appel de votre chef?

«C’est la prérogative de François Legault. C’est un privilège d’avoir été élue comme députée, je suis très contente. Si l’appel vient, on va voir.»

Pourquoi les gens ont voté pour la CAQ?

«Durant la campagne, j’ai senti sur le terrain que les gens voulaient de la nouveauté, du sang neuf. Les électeurs étaient tannés de n’avoir que deux choix, ils souhaitaient une troisième voie. La CAQ rassemble des gens de différentes visions. La philosophie du parti est différente de celle des autres partis.»

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