À table avec Sébastien Benoit
Par Valérie Maynard
Son rôle d’animateur de l’émission Flash, dans les années 90, lui a fait découvrir la bonne bouffe. « À l’époque, je me retrouvais souvent dans des endroits où la bouffe était présente, dans des restos, à des événements. Tout ça a éveillé mes papilles », raconte-t-il au bout du fil. Ajoutez à cela son éternel plaisir gourmand pour les desserts, et vous obtenez le parfait foodie.
Résumer ma rencontre avec Sébastien Benoit pourrait tenir en une seule phrase : le plaisir de bien manger, en bonne compagnie. « J’aime manger, mais j’aime surtout bien manger. Quand il m’arrive de manger du junk food, après mon corps me dit qu’il a mal », illustre-t-il. Et il aime socialiser. « J’aime la bouffe conviviale, les soupers entre amis, avec nos enfants qui se promènent dans la cuisine. D’ailleurs, la première fois que ma blonde et moi on a invité des amis à souper, on a reçu Louis-François Marcotte et Ricardo Larrivée », lâche-t-il. Casse-cou Sébastien? « Pas du tout, rigole-t-il, même que je me suis rendu compte que ces deux gars-là sont tellement contents quand on les reçoit parce qu’ils n’ont pas de bouffe à faire! »
Heureux dans sa cuisine, Sébastien développe ses talents de cuisinier. Le jour de l’entrevue, il planifiait concocter des jarrets d’agneau confits au citron, avec un peu d’ail. Un lundi soir. « Je cuisine de plus en plus. Je fais de la cuisine d’instinct. Je n’utilise jamais de marinade du commerce par exemple. Je fouille sur le Web et j’essaie des recettes. Et l’été, comme tous les gars, je suis sur le BBQ! »
Dans sa cuisine, Sébastien Benoit fait tout, sauf des desserts. Non pas qu’il n’aime pas en manger, c’est d’ailleurs son péché mignon, mais il laisse ça à d’autres. À sa mère surtout. « Je suis très gourmand de desserts. Ma dent sucrée est très présente. Ma mère cuisinait beaucoup quand j’étais petit. Je me rappelle ses desserts, comme la crème caramel ou les brownies au fromage Philadelphia », se remémore-t-il avec délice.
Aujourd’hui, il agit avec son fils comme sa mère le faisait avec lui : il implique son fils Laurent, 3 ans, dans la préparation des repas. « Des fois, je lui dis : ‘’ Tiens Laurent, brasse ça ’’ et il le fait. Il aime ça. »
Les coups de food de Sébastien
Depuis novembre, Sébastien anime une nouvelle émission, Coups de food, sur les ondes de canal Évasion. Au menu? Un invité par épisode et la visite de ses quatre coups de cœur culinaires. Restos, pâtisseries, cafés, marchés, boutiques… « C’est plus difficile que je pensais de tourner ce genre d’émission… L’autre jour, on a visité un resto, puis je suis allé faire mon émission à la radio et on a ensuite visité trois autres restos… », décrit-il. Heureusement, souffle-t-il, certains épisodes comportent aussi la visite de boutiques d’accessoires de cuisine, comme celle à l’Émouleur, une boutique de couteaux de cuisine, avec Martin Juneau. « On a pu souffler un peu parce qu’autrement, on mange! », lance celui qui a vite compris qu’il devait déposer la fourchette sitôt que retentit le cri du réalisateur. Coupez!
Si la première saison de Coups de food s’est davantage concentrée sur l’île de Montréal, les régions ne sont pas exclues d’une éventuelle seconde saison. « Notre but serait de nous éloigner de Montréal, tout en tenant compte qu’il s’agit des choix de nos invités », pointe-t-il.
La première saison aura tout de même permis une incursion du côté de Saint-Hilaire et Otterburn Park, grâce à la comédienne Brigitte Lafleur et une autre dans les Basses-Laurentides, à Oka et Saint-Joseph-du-Lac, avec le chanteur devenu vigneron Mario Pelchat.
Advenant une deuxième saison, on ne peut qu’espérer que les Laurentides soient au cœur des coups de food d’un invité.