(Photo : Luc Robert)
Des baies vitrées changent l’apparence de l’ancien RONA/Marcil.

Ancien RONA/Marcil : Les rénovations de la bâtisse principale vont bon train

Par Luc Robert

L’ex-quincaillerie et magasin de matériaux de construction RONA/Marcil, du 180 rue Principale à Saint-Sauveur, a vu sa devanture être remplacée par des baies vitrées, qui permettront sous peu l’ouverture de petites boutiques.

Vendu en mai 2021 à M. Steve Fortin, dont la fiducie familiale est enregistrée à Laval, la bâtisse ne comprendra pas de grands magasins.

« On ne sait pas quels commerces auront pignon sur rue à cet endroit. Il n’y aura toutefois pas de grandes surfaces à quelques pas du centre-ville », a laissé savoir le directeur général de la Ville de Saint-Sauveur, M. Jean Beaulieu.

32 unités ?

C’est plutôt l’ancienne cour à bois à l’arrière du commerce qui inquiète. Cette partie aurait été revendue depuis. Une citoyenne s’est manifestée à la période de question de la séance ordinaire du 21 mars dernier, en questionnant la densité d’un éventuel projet, qui verrait possiblement l’érection d’un immeuble de 32 unités.

« Il y a eu un amendement apporté. Je veux rassurer les gens : on ne parle pas de 32 maisons distinctes et éparpillées partout. Si ça devait avoir lieu, on parle d’un seul bâtiment d’habitations, d’une possibilité de 32 unités. On en saura plus long à la prochaine réunion régulière du conseil (le mardi 19 avril) », a enchaîné M. Beaulieu.

Le 21 mars dernier, le conseil municipal a reporté l’adoption d’un règlement pour changer le zonage, « afin de créer, agrandir et abroger des zones dans le secteur de la rue Principale, entre les avenues Aubry et de l’Église. »

« Le dossier se trouve entre les mains de Mme Geneviève Dubuc, la conseillère à la Commission d’urbanisme. On a demandé plus de temps pour évaluer le dossier. Je n’en sais pas plus, étant moi-même rattaché à d’autres commissions. Toutefois, nous sommes quatre à penser pareil : est-ce vraiment ce que l’on veut ? C’est pour ça que ça se prolonge : on a demandé plus de temps pour évaluer les impacts », a commenté le conseiller Luc Martel.

Une demande d’entrevue a été transmise à ce sujet à Mme Dubuc, mais elle n’a pu joindre Accès avant d’aller sous presse.

Rappel

Lors de sa mise en vente, l’immeuble était représenté sur le marché par la firme Intercom Services Immobiliers. L’évaluation municipale se situait alors à 2 549 000 $. La superficie totale du terrain s’élevait à 138 585 pieds carrés, alors que le bâtiment principal occupait 10 000 pieds carrés.

« RONA a permis la vente des lieux, à condition que le nouvel acheteur n’ouvre ni une quincaillerie, ni un magasin de matériaux de construction sur place », s’est remémoré M. Beaulieu.

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