Arrestations à une école secondaire et possible arme blanche à une autre

Par Luc Robert

La Sûreté du Québec a interpellé trois adolescents à la suite d’une bousculade à l’école secondaire A.-N. Morin à Sainte-Adèle jeudi dernier. Au même moment, un code noir a été déclaré à la Polyvalente Lavigne à Lachute.

Selon les renseignements recueillis, une quinzaine d’adolescents du deuxième cycle ont participé à une bousculade à l’intérieur des murs de l’institution de Sainte-Adèle, pendant l’heure du dîner, dont la cause est toujours sous enquête. L’incident a dégénéré alors que d’autres jeunes se sont joints à l’échauffourée.

Intervention de la SQ

Présent sur les lieux, le policier intervenant scolaire de la SQ a sonné l’alerte auprès de ses collègues, qui sont débarqués en masse à bord de cinq autos-patrouilles.

« L’attroupement a rassemblé près d’une cinquantaine de jeunes au total, avec ceux qui observaient. Le plan de lutte contre la violence et l’intimidation a aussitôt été appliqué. Les bandes vidéo sont encore sous analyse pour comprendre la nature de l’événement. Trois élèves ont été suspendus pour une durée indéterminée », a détaillé Mme Sarah Richer, coordonnatrice du service du secrétariat général et des communications, au Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL).

« Trois jeunes ont été arrêtés. Certains pourraient être mis en accusation pour des voies de fait sur des policiers et entrave au travail d’un agent de la paix. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales déterminera si des accusations seront portées devant le tribunal de la jeunesse. Les trois ados ont été libérés », a communiqué la Sergente Catherine Bernard, du Service des communications de la Sûreté du Québec.

Malgré les circonstances, aucune blessure ne semble être survenue.

« Il n’y a pas de blessures à déplorer ni de transport à l’hôpital. L’enquête se poursuit et des gens ont été rencontrés », a ajouté la policière.

Soutien psychologique

Le Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL) a souligné que le soutien nécessaire a été offert à la population étudiante et au personnel.

« Une équipe psychosociale a été mise à contribution. Il y a du soutien aux élèves, via les TES et les psychoéducateurs. Une lettre a été acheminée aux parents de l’école, afin d’offrir les coordonnées des professionnels. Un programme d’aide a aussi été déployé pour les employés, car plusieurs sont intervenus. Le milieu demeure sûr et sécuritaire. Nous dénonçons cette violence et la priorité est de restaurer la quiétude », a poursuivi Mme Richer.

« Les étudiants ayant filmé les événements sont de plus priés de ramener le contenu aux policiers. Toute publication sur les réseaux sociaux entraînera des conséquences », a-t-elle prévenu.

Arme blanche à Lachute

Par ailleurs, en début d’après-midi, toujours le jeudi 21 octobre, un code noir a été déclenché préventivement à la Polyvalente Lavigne, de Lachute. Un homme avec une arme blanche aurait été aperçu à l’extérieur de l’école secondaire. Les entrées ont été barricadées par les policiers.

« Je peux vous confirmer qu’il y a eu un confinement, jeudi dernier à l’École polyvalente Lavigne, au Centre de formation professionnelle Performance Plus et à l’école secondaire anglophone de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier: les trois cohabitent dans le même grand bâtiment à Lachute », a révélé Mme Nadyne Brochu, conseillère en communication au Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN).

La période de confinement a été levée à 17h10, après que la SQ ait sécurisé les alentours.

« Deux jeunes ont été rencontrés, puis libérés. Ils n’ont pas été impliqués dans l’événement. La personne avec une arme blanche se serait tenue à l’extérieur des murs. Nous tentons toujours de localiser l’individu en question. Aucune arrestation ne s’est produite jusqu’à maintenant (vendredi midi) », a renchéri la Sergente Catherine Bernard.

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