Bilan parlementaire du Bloc québécois
Par Rédaction
Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, et Marie-Hélène Gaudreau, députée de Laurentides-Labelle, ont conclu une session productive pour un caucus bloquiste responsable et connecté aux Québécois, mais plus pénible pour un gouvernement libéral usé, ont-ils laissé savoir par voie de communiqué.
Le Bloc québécois est resté concentré sur la nécessité de tenir une commission d’enquête sur l’ingérence chinoise, notamment en proposant les noms de possibles commissaires, explique Mme Gaudreau. « À titre de vice-présidente du Comité de la procédure et des Affaires de la Chambre (PROC), j’ai incité David Johnston à quitter et j’ai forcé le gouvernement à enfin considérer une vraie commission d’enquête. Nous avons coalisé les partis derrière nos projets de loi C-282 protégeant la gestion de l’offre et C-290 protégeant les lanceurs d’alerte. Nous avons collaboré à un gain majeur avec C-228 sur la protection des caisses de retraite. Nous nous sommes démarqués dans l’adoption des projets de loi C-21 sur l’interdiction des armes d’assaut sans affecter la chasse sportive et C-13 sur l’avenir du français », détaille la députée, entre autres accomplissements.
« Sans le Bloc québécois, personne n’aurait critiqué les cibles d’immigration calquées sur la Century Initiative, ni défendu la clause dérogatoire comme nous l’avons fait durant nos journées de l’opposition. Personne ne se serait battu pour le poids politique des régions du Québec dans le redécoupage électoral. Personne n’aurait contesté la nomination par le premier ministre d’une conseillère contre l’islamophobie qui creuse des fossés au lieu de bâtir des ponts. Personne n’aurait remis en question les liens avec la monarchie. Ce sont tous des enjeux consensuels chez nous que seul le Bloc québécois a portés », poursuit Mme Gaudreau.