Catherine Landry-Larue et Serge Desrosiers défendent l’intégrité de Robert Milot
Par Valérie Maynard
Élections à Sainte-Adèle
Recrutés par le maire sortant, Robert Milot, pour faire partie de son équipe électorale, les candidats Catherine Landry-Larue et Serge Desrosiers se sont portés à la défense de l’intégrité de leur chef.
C’est du même souffle que les deux candidats, par voie de communiqué de presse, affirment que « Robert Milot est véritablement l’homme de la situation ». Mme Landry-Larue apprécie le côté rassembleur de M. Milot, alors que M. Desrosiers partage sa vision moderne. « M. Milot est un homme qui ose déranger, étant proactif, présent et toujours à la recherche de solutions pour ses citoyens », ajoute-t-il.
Mme Landry-Larue et M. Desrosiers ont tous deux fait partie du Comité des Sages, mis sur pied par M. Milot, en janvier dernier, avec pour mandat d’élaborer une proposition de vision pour la Ville de Sainte-Adèle.
C’est là, disent-ils, qu’ils ont appris à mieux connaître M. Milot. « M. Milot souhaitait mon opinion, non pas comme candidate de l’opposition, mais bien pour mon regard en développement social et mes intérêts pour la préservation de l’environnement », précise Mme Landry-Larue, qui s’était présentée dans une équipe adverse lors des élections partielles de 2016. Même son de cloche du côté de M. Desrosiers, aussi un ancien adversaire, qui dit avoir opté pour Robert Milot « en raison de son attitude proactive, positive et de la vision qu’il a développée avec les citoyens ».
Manœuvre électorale frauduleuse
Un peu plus loin dans le communiqué, il est écrit : « De plus, après avoir fait les vérifications qui s’imposent, Mme Landry-Larue et Serge Desrosiers sont convaincus de l’intégrité de Robert Milot ».
Rappelons que Robert Milot a reçu deux constats d’infraction du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), le premier, en mai 2017, pour avoir tenté de verser une contribution de 100 $ à la CAQ (ce geste remonte à 2014), et un deuxième, en août 2017, pour avoir transmis un rapport de dépenses électorales incomplet ou qui contient une mention ou un renseignement faux, deux accusations de manœuvre électorale frauduleuse pour lesquelles M. Milot a plaidé non coupable. Les deux causes sont en attente.
Invités à préciser leur position, tant Mme Landry-Larue que M. Desrosiers ont réaffirmé leur confiance en M. Milot, rappelant que « tout inculpé a le droit d’être présumé innocent tant qu’il n’est pas déclaré coupable ».
Mme Landry-Larue a rajouté que « les explications qu’on m’a fournies me paraissent tout à fait logiques et j’ai bien hâte que l’on centre le discours sur ses intentions pour la ville ».
S’il est reconnu coupable, Robert Milot perdrait le droit de se livrer à un travail de nature partisane, de voter et d’être candidat à une élection, et ce, pour une période de cinq ans.