Centre sportif des Pays-d’en-Haut : On devra traiter l’eau dure
Par Luc Robert
Décriée par plusieurs utilisateurs, la dureté de l’eau au Centre sportif des Pays-d’en-Haut (CSPDH) sera adoucie grâce à l’installation d’appareils d’appoint au cours des prochaines semaines.
Lors des dernières saisons d’utilisation, il a été commun d’entendre des commentaires à l’effet que… « la rondelle ne glissait pas sur la patinoire ou encore que des coulisses et résidus demeuraient collés aux lavabos ou toilettes des vestiaires », même après les nettoyages sanitaires habituels. « L’adoucisseur d’eau n’est pas encore installé. Nous sommes en processus d’acquisition pour ces équipements. À ce jour, aucun bris d’équipement, en lien avec la qualité ou la composition de l’eau potable n’a été répertorié, et ce, depuis l’ouverture en août 2022 », a souligné M. Thomas Gallenne, responsable des Relations publiques et du contenu à la MRC des Pays-d’en-Haut.
Les autorités se trouvent en plein processus pour améliorer la situation.
« En résumé, la MRC des Pays-d’en-Haut a procédé à une série de tests (analyse d’eau, balayage de métaux et lecture quotidienne de consommation d’eau) afin de sélectionner le type et la capacité de l’équipement (adoucisseur d’eau), en vue de réaliser des plans et devis. Le document final a été soumis à la MRC récemment et est en cours de révision, pour une installation prochaine. Une intégration aux systèmes d’automatisation et de domotique du bâtiment sera réalisée », a-t-il assuré.
Une étude effectuée par une firme indépendante montrerait que la qualité de l’eau atteint les standards usuels en matière de santé.
« Les résultats d’analyse démontrent que l’eau potable de l’aqueduc de Sainte-Adèle est conforme à la norme c.Q-2, r-40, annexe 1 (RQEP) sur l’eau potable. Une analyse détaillée des métaux présents dans l’eau n’a révélé aucun élément s’approchant des limites de cette même norme et des recommandations de Santé Canada sur la qualité de l’eau potable au pays. Ces résultats ont permis à (la firme) Tetra-Tech de sélectionner un type d’équipement et de faire ses recommandations à la MRC des Pays-d’en-Haut », a détaillé M. Gallenne.
Réseau d’aqueduc de Sainte-Adèle
Dans un autre dossier non relié directement au dossier, mais touchant le secteur avoisinant, la Ville de Sainte-Adèle a octroyé un contrat pour étudier la capacité de l’aqueduc municipal qui dessert les alentours du CSPDH et de l’école secondaire A.-N. Morin. Il s’agirait cette fois d’assurer une pression d’eau suffisante pour des opérations éventuelles du service de sécurité des incendies. Serait-ce encore relié à la dureté de l’eau ?
« Nous n’avons pas la connaissance suffisante du réseau d’aqueduc de Sainte-Adèle pour répondre à cette question. Nous vous invitons à communiquer avec le service technique et d’hygiène du milieu de la Municipalité pour plus de détails. Comme mentionné précédemment, nous sommes en processus d’acquisition d’un système d’adoucisseur d’eau pour le CSPDH. »
Le possible problème de teneur d’eau de l’endroit aurait-il pu être déterminé dès le début de la construction de l’aréna et de la piscine ?
« (La firme) Pomerleau devait raccorder le centre sportif aux services (égouts et aqueduc) de la ville dans le cadre du projet de construction. Lors de la conception des systèmes de filtration des piscines du CSPDH, une analyse de l’eau a été effectuée par l’ingénieur de l’entrepreneur spécialisé, pour lui permettre de sélectionner les équipements adéquats pour les bassins de baignade », a terminé M. Gallenne.
