C’est la fête à L’Exoticka de Saint-Jérôme
Par yves-guezou
Derrière les fourneaux et devant la caméra
à la fin de cet été, au restaurant L’Exoticka, on tournait les premières scènes de C’est la fête, une série d’émissions consacrée à la Fête Majuscule. Nicolas Moreau donnait ainsi le jour à son nouveau bébé que l’on verra grandir et évoluer au printemps prochain sur Canal Vie. Tout un chacun y sera fêté, le bonheur rayonnera de chaque côté de l’écran.
Ce jour-là, Nicolas vient tourner avec son amie Hanh Tran, propriétaire de l’Exoticka, les scènes de la première d’une série consacrée à la fête. A l’image de son concepteur, l’émission se veut spectaculaire, pleine de surprises pour les invités et les téléspectateurs, de la télé extrême somme toute. Le concept en est très simple et très efficace à la fois: «Nous voulons organiser des fêtes monstres, autour d’un thème, un pays ou une personne et que les gens devant leur écran se sentent invités, lance Nicolas. Le tournage se fera le plus souvent possible en caméra libre, afin de donner de la vie et de la dimension aux images. Pas une émission n’aura lieu en studio, ça ne me ressemble pas!» Pour appuyer les paroles de Nicolas, les premiers «shots» à Saint-Jérôme se tournent en plein air: Hanh et Nicolas se promènent dans les rues, tout en lançant l’introduction de l’émission. Ils dévoilent à la caméra la surprise qu’ils veulent faire à Doris, une amie commune. Doris se marie bientôt et compte enterrer sa vie de jeune fille à l’Exoticka. Ce qu’elle ignore, c’est qu’en plus de ses amies, la télévision l’attend, qu’elle doit préparer quelques recettes asiatiques sans trop en connaître le début et la fin et que sa soirée sera suivie par des milliers de gens lors de la mise en ondes au printemps. La «Fête» de Doris sera entrecoupée d’interventions de Hanh et Nicolas prodiguant des conseils culinaires et démontrant comme il est simple de préparer une table asiatique pour ses amis ou de trouver les produits de base un peu partout. Hanh et Nicolas se connaissent depuis une douzaine d’années. Ils se sont rencontrés alors que Nicolas cherchait un chef en cuisine asiatique pour un cours intensif: «Je devais apprendre les bases de la cuisine asiatique en très peu de temps, le cours que Hanh m’a donné était plus qu’intensif, il était puissant», sourit Nicolas. Lorsqu’il parle de son amie, Nicolas ne tarit pas d’éloges et le sentiment transparaît dans ses dires: «Hanh sait comment expliquer les choses simplement devant la caméra, ses commentaires sont fluides et en plus elle est belle, convient-il. Je l’ai vue évoluer dans son restaurant, elle y apporte son énergie, elle l’ «habite». Je sais qu’elle aimerait faire de la télé, on va peut-être assister au début d’une carrière.» Hanh Tran est une jeune chef dont l’ambition est de partager sa cuisine avec le plus grand nombre. Sa vision de la gastronomie implique le terme fusion: «Je marine mon carré d’agneau dans la citronnelle et je le sers avec une sauce au porto, explique-t-elle. Je recherche un mariage original des textures et des saveurs afin de surprendre et faire plaisir à mes clients.» Hanh n’en est pas à sa première intervention devant la caméra, elle débute prochainement le tournage de quatre émissions gastronomiques sur TVBL la Télévision des Basses Laurentides. Elle y recevra à chaque fois un artiste ou une personnalité, à qui elle fera découvrir ses recettes et sa philosophie de la cuisine asiatique. «Il n’existe pas encore de chef asiatique dans le domaine de la télévision francophone, se ravit Hanh, j’aimerais être la première.»
Nicolas, quant à lui, nous emmène visiter diverses cultures et faire des rencontres extraordinaires: «Parmi nos prochains sujets, on va faire un pique-nique avec la communauté italienne afin de fêter une mama qui se donne beaucoup pour ses proches, énumère-t-il. On a une fête brésilienne au programme, avec le sens de la fête que l’on connaît aux brésiliens, un baptême portugais avec cochon grillé et fado ou un party pour une dame centenaire à qui l’on va faire de la cuisine de sa jeunesse, ça va vraiment être la fête à chaque fois!»