Le Conseil du Statut de la femme n’a plus sa raison d’être
Par stephane-gendron
Christiane Pelchat vient de prouver à la face du Québec que le Conseil du Statut de la Femme n’a plus sa raison d’être. Il doit être aboli. Les fonds publics méritent d’être mieux utilisés. Mme Pelchat dé-montre aussi que la figure féministe et militantiste des années 70 qu’elle représente incarne dorénavant le complexe du boomer fini et frustré de voir s’échapper le rêve de sa génération avec sa propre mort qui la guette au tournant de sa vie. Le rapport de 109 pages du Conseil du statut de la femme portant sur l’hypersexualisation véhiculée par les médias transpire l’angoisse et la crise existentielle.
L’hypersexualisation des jeunes n’est pas causée par les médias. L’Hypersexualisation médiatisée répond à une demande, même si celle-ci peut sembler injustifiée ou inquiétante. Mme Pelchat passe à tabac les médias qu’elle juge responsable de véhiculer des stéréotypes non-égalitaires. Elle dénonce – comme le faisait son mouvement extrémiste dans les années 70 – la sexualisation du corps des femmes, et veut que le Ministère de l’éducation sensibilise les parents à cette question par le moyen d’outils pédagogiques. Ah! Les années 70 de Mme Pelchat où celle-ci étudiait au Collège Brébeuf à Outremont. Ah! Les années 70 où Mme Pelchat étudiait en sciences sociales à l’Université d’Ottawa. Les années où les boomers avaient une sexualité débridée sans frontières et sans le SIDA. Où les communes poussaient un peu partout en Californie et dans le Vermont. Où l’on pouvait fumer son joint allègrement sans se faire importuner par maman. Les années 70 où l’égoïsme d’une génération a troqué les familles nombreuses pour l’enfant unique, la pilule et la cohabitation! Oui, merci beaucoup Mme Pelchat pour les lumières de votre génération rivée sur elle-même. Le problème, Mme Pelchat, c’est que vos idéaux doivent malheureusement céder le pas et prendre place au Musée des horreurs. Tout comme le modèle québécois, vos idées sont devenues désuètes, et je dirais même plus, dangereuses parce que vous véhiculez vous-même des stéréotypes qui sont devenus ridicules. Mme Pelchat, les seuls responsables de ce phénomène d’hypersexualisation des jeunes sont les parents. Voilà l’essentiel de mon rapport qui tient en deux mots: les parents. Chez nous, mes filles n’ont pas de nombril à l’air ni de paire de seins en évidence. Pourquoi? Par-ce que j’ai une tête sur les épaules et que je m’assume en tant que père (et j’oserais même dire – chef) de famille. Je n’ai pas besoin de blâmer les médias ou la connasse à Britney Spears pour constater la démission des parents et l’échec des valeurs familiales au Québec. Évidemment, ce discours ne vous plaît pas. Pour les féministes échevelées, ce discours des valeurs rattachées à la famille a toujours été suspect, et de droite. Enfin, Mme Pelchat, vos commentaires sur le triste sort de Mmes Poirier et Nadeau de Radio-Canada constituent un monstre de démagogie. Parce qu’un homme est pressenti pour succéder à Nadeau, vous y constatez un complot masculiniste. Je vous croyais plus de jugement et de discernement. Depuis quand la génitalité d’une personne a à voir avec les compétences d’une fonction de travail? Encore des stéréotypes que vous véhiculez envers les méchants hommes! Votre commentaire est aussi ridicule que celui de Jean Charest qui était fier et excité d’avoir nommé 50% de femmes à son Cabinet. Et la compétence là-dedans? Qu’est-ce que l’on en fait? Radio-Canada ne pourrait plus déplacer une femme sous le prétexte qu’elle est devenue une institution sacrée de par son sexe? En quoi cette prétendue supériorité féminine doit être prise pour acquis? En vertu de quoi la femme aurait plus de droit et de protection que l’homme? Un poste est devenu constitutionnalisé de par sa génitalité? Ridicule. Pour vous paraphraser: Tasse-toi ma tante Christiane, l’heure de la retraite a sonné!