Le début, la fin, la suite : des zig zags pour se ravigoter
Par Rédaction
On peut dire que l’été 2021 aura débuté tôt. En cette fin de juin, nous avons déjà vécu sécheresse et canicule. Et c’en est reparti de la saison des « trop-ci » et des « trop-ça », des gens qui ne sont jamais satisfaits. Avoir l’outrecuidance de se plaindre du soleil et de la chaleur une fois l’hiver mis au rancart me dépasse. Il y a longtemps que j’ai partagé quelques mots avec vous, amis lecteurs, j’irai doucement pour ce retour.
On a tous eu notre lot de déceptions et de moments lourds, c’est pourquoi je commence à en avoir marre des chialeux et des plaignards, de ceux qui haussent le ton envers les employés de magasin parce qu’il y a une file dehors, qui éteignent la passion des idéalistes.
Y’en a à qui l’on offre des licornes, des arcs-en-ciel et qui se refusent pourtant le droit au bonheur. Évidemment, ça use d’avoir à jouer les jovialistes, ce n’est pas toujours facile. Pour y arriver, il faut trouver sa source de motivation : un sport, une activité, une personne inspirante qui nous place dans un état d’esprit favorable.
Que ce soit des élus de qualité qui déclarent forfait en nous disant « à la prochaine fois », des enseignants et des gens du milieu hospitalier épuisés à qui on demande toujours plus, nul ne veut être le Don Quichotte de l’histoire, et tout le monde ne peut pas être éligible aux bonis chez Air Canada.
Plusieurs vagues frappent à nos portes cette année, parfois dures, parfois douces, selon que nous soyons sur une plage au soleil, ou coincé sur un esquif chétif, au pied d’un récif. Bon, il est probablement mieux d’être tranquille sur une plage, mais si on se retrouve dans une barque prête à se fracasser d’un moment à l’autre, assailli par les secousses et les roulis, autant garder des forces pour nager ensuite.
Assistant au match de baseball du plus jeune, alors que l’équipe tirait de la patte au pointage, j’étais dubitatif devant le découragement exagéré des joueurs. Épaules lourdes, sourires absents : énergie évaporée. Il est où le plaisir, il est où? Plus ça va mal, plus ça va mal. Mais si on lève la tête, on se bombe le « chest » et qu’au moins on se fait croire qu’on peut y arriver, il y a plus de chance qu’on y arrive! J’aurais aimé vocaliser un peu de support moral, me lever et les élever vers le haut, mais jusqu’où devrait-on aller pour motiver les autres à atteindre la zone multicolore ? Car il y a une différence entre être découragé et être de mauvaise foi.
Avoir du plaisir nous rend meilleur et améliore nos chances de réussite. 100% des courses où je me suis amusé ont été un succès, dans un domaine ou un autre. Essayez-le, ou au minimum, n’empêchez pas les autres de s’épanouir si vous êtes dans un mauvais jour. Le plaisir, comme la COVID, c’est contagieux. Et contrairement au virus, on veut le partager au plus grand nombre possible.
J’en profite pour souhaiter la meilleure des convalescences à un ami victime d’une mauvaise chute à vélo. Grand amateur de sentiers, de sport, fan de ceux qui se dépassent. Il représente un modèle de réussite et de partage. Mécène discret, comme ses cheveux, bon courage Réjean. À ton tour de te savoir supporté par nous tous, le temps que tes jambes te ramènent sur une selle.
La prochaine fois, on parlera de sport. En attendant, vivement un pastis, et quelques heureux zig zag.
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Bien d’accord!