Ode à 2018
Par Rédaction
Chronique d’un X
par jean-claude tremblay
jctremblayinc@gmail.com
Je ne sais pas pour vous, mais l’année qui se termine a été assez exceptionnelle, tout comme elle a débuté. En fait, dire que l’année 2018 a commencé fort serait un euphémisme, alors que j’avais le privilège d’assister au dernier souffle de celle qui m’a vu prendre mon premier. À partir de là, tout a déboulé, comme si les ailes, c’est sur mon dos qu’elles avaient poussé, ce fameux 13 janvier.
Des rencontres inspirantes
J’ai conversé avec des bonzes de l’entrepreneuriat devenus des amis. Comme Gino, un père spirituel et un contagieux passionné, l’artiste des affaires qui comme modèle m’a rassuré, en me montrant que c’était OK d’avoir plusieurs intérêts, et une carrière très diversifiée. Que dire de François, le flamboyant PDG philanthrope qui n’a jamais voulu devenir millionnaire, le généreux qui est en train de m’enseigner comment fonctionne la joute monétaire – vous avez tous deux sans le savoir, contribué largement à m’élever.
J’ai tissé des liens et eu des têtes à têtes avec la gracieuse présidente Henkel, une force naturelle qui toujours m’interpelle, et avec Brigitte Alepin, l’Eliott Ness dela fiscalité sociale, une sommité au cœur grand comme l’international. J’ai rencontré des créateurs exceptionnels, comme Alexis et Ryan, des gens qui m’ont inspiré et m’ont enseigné que l’on devait s’assumer et arrêter d’avoir peur d’exister, malgré nos craintes de déranger.
Puis, est venu le clan des battantes, en commençant par Diane, la rebelle résiliente, qui a transformé ses douloureuses épreuves en leçons nourrissantes. Et que dire de Nathalie et Annie qui continuent à déjouer les pronostics et allongent toujours leur durée de vie. J’ai aussi eu des confrères de paternité, des hommes d’exception qui sont venus m’apporter recul et perception, comme Bruno et Michel qui se posent de vraies questions.
Faudrait pas que j’oublie les politiciens que j’ai découverts sous un autre angle, comme la dynamique Naömie, une fonceuse grâce à qui j’ai appris que l’on pouvait être à la fois des adversaires idéologiques, et de précieux complices qui ont en commun l’intérêt public. Et parlant d’altruisme, que dire de l’unique Rachel… Notre Mère Teresa bien de chez nous qui m’a montré que la compassion était à la fois un choix et une vocation – idem pour la pétulante Guylaine Charlot, un ange en mission pour sa précieuse maison.
Gare aux boulets furtifs, ceux qui vous ralentissent
Dans chaque évolution, certains tenteront de vous étouffer par tous les moyens, même ceux qui en apparence, devraient vouloir votre bien. Ils sont parfois camouflés parmi votre famille, vos conjoints, vos amis et souvent vos collègues de travail. Jalousie, peur du changement et de ce qui est différent ? Tout le monde a son motif, et ils n’hésiteront pas à vous faire porter le chapeau de l’ego, si jamais vous osez voler trop haut, ou prendre une position qu’ils estiment en faux.
Pour plusieurs c’est un jeu de pouvoir qui cache peut-être leur propre impuissance et insécurité, allez savoir. La vérité c’est que personne d’autre que vous n’a le pouvoir de vous couper les ailes : l’opinion des autres ne sera jamais plus importante que la vôtre. Les boulets sont partout et on n’aura jamais assez d’arguments pour en venir à bout : aussi bien choisir le chemin du cœur et de la raison, en les évitant comme la prison.
Le Bye Bye de votre vie
Et vous… qui avez-vous rencontré, lu ou écouté qui vous a inspiré ? Qu’avez-vous fait qui vous a allumé… ou éteint ? Le bilan, ce n’est pas seulement pour ceux qui ont fait les manchettes, c’est d’abord sain de le faire pour soi. Faites une rétrospective, et dites-vous que derrière chaque événement et chaque personne qui croisent votre chemin, se cache une réponse déguisée en pourquoi.
En 2019, évacuez ce qui ne vous fait pas progresser, acceptez ce que vous ne pouvez pas changer, mettez votre attention exclusivement sur ce qui vous illumine et vous donne un goût sans précédent de contribuer, et d’avancer.
Le courage est un juste milieu entre la peur et l’audace nous a enseigné Aristote. Foncez, vous en avez la capacité.
Bonne année.