Des bulles avec ça?
Par Josée Pilotte
Ai-je le goût de me souvenir du chemin de croix qu’Accès a parcouru depuis ses débuts?
Pas vraiment.
Vous dire la vérité ?
Je suis même pas certaine que je recommencerais toute cette galère.
Sincèrement.
Et n’allez surtout pas penser que je suis amère ou que j’en suis triste… Pas le moins du monde.
Les années de galère à gérer des égos gros comme la planète terre, à chercher à partager la vision que j’avais de ce journal, avec des gens qui pensaient que je n’y connaissais strictement rien, que j’aurais été plus profitable dans une boutique de mode… vraiment, ces années-là sont loin de moi maintenant, et c’est tant mieux.
Si vous saviez vraiment,… tous ces gens (tous ces égos) qui ont voulu s’accaparer le succès de notre journal, incapables d’être authentiques et honnêtes avec eux-mêmes, d’avouer enfin qu’ils n’avaient tout simplement pas, eux, elles, les couilles pour faire ce que nous avons fait…
Vous en dire plus que ça?
Cela n’est plus nécessaire.
Juste une envie folle de faire une grimace un brin arrogante, du haut de mes dix ans impertinents.
Surtout, juste envie de vous dire ce que l’on est maintenant.
Des gens heureux.
Pleins d’impecfections mais qui se connaissent, au sens étymologique du terme, «connaître» – «co-naître», naître avec.
Ensemble. (Ensemble et c’est tout.)
Oui, des gens pleins d’imperfections, mais tous à leurs places. Des gens complémentaires qui se mettent en valeur les uns les autres, marchant tous, chacun pour ses raisons, dans une même passion: Accès.
J’ai honnêtement le goût de vous parler d’eux: Éric-Olivier, Isabelle, Jacinthe, Audrey, Jean-Marc, Marilyn, Josée, Dany, Sophie, Mme Savard, Nathalie, Yves, André, Vincent, M. Messier et, bien évidemment, celle qui partage ma vie depuis 10 ans: Mary. (Excuse-moi Chéri mais cette fois-ci c’est pas ton tour…)
Comment vous dire?… Je les trouve ex-tra-or-di-nai-res.
Comment leur dire combien la route est facile et joyeuse à leurs côtés…
Il faut donc savoir faire une croix sur le passé pour mieux avancer tout en conservant du passé, en nous, ce qu’il nous a apporté de mieux, qui nous a fait grandir.
Pis nul doute: je suis rendue grande en titi…
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Alors pas de larmes ni de nostalgie; juste des rires, des clins d’oeil et le «pop» pétillant d’un bon champagne frais. Viva la Bella Vita!
Je trinque surtout avec toi – comme chaque semaine! – toi, lecteur, toi annonceur, critiques et sensibles, attentifs à nos combats.
Vous êtes derrière chacune de nos pages. Grâce à vous nous sommes ce que nous sommes:VRAIS! Un merci sincère.
Je vous embrasse.
PS: Dites bonjour s’iou-plaît à Jean Leloup pour moi!!!