Vive Saint-Sauveur Libre!

Par Josée Pilotte

Y’a des jours, des jours où tu «feel» coquine…

Y’a des jours où tu «feel» baveuse, y’a des jours ou tu «feel» guerrière, Y’a des jours des jours où tu «feel» totalement «smooth».

Pis y’a des jours, où t’as juste envie de faire un petit clin d’œil, comme ça, simplement, au maire de Saint-Sauveur!!!
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Y’a aussi des jours où tu te demandes bien pourquoi tes enfants, que tu envoies à l’école «privée», soient «privés» de professeurs. Je me rappelle il y a de ça quelques mois, quand notre journaliste Nathalie Deraspe avait osé apostropher en pleine conférence de presse le premier ministre Charest sur le manque de ressources et d’effectifs dans nos écoles laurentiennes, je me rappelle du silence du premier ministre pour seule réponse, je me rappelle surtout des nombreux appels scandalisés par le comportement explosif de notre journaliste qui avait fait le tour du Québec.

Aujourd’hui quand je vois que mon fils Antoine qui n’a pas encore de professeur de sciences ou son ami Jean Nicolas qui, lui, n’a pas encore de professeur de mathématique, je me dis qu’il y a certes des vérités dures à prendre, mais qui valent la peine d’être criées, sans gants blancs, et même si cela peut paraître déplacé pour certains.

Pour moi la vérité a toujours sa place, et peu importe la façon dont elle s’exprime, peu importe le parti politique qu’elle dénonce.

On s’entends-tu qu’aujourd’hui «la» question est plus qu’importante? Elle est même CRIANTE: «Hey! You-hou!… nos enfants sont à l’école depuis 3 semaines et uniquement, je dis bien «u-ni-que-ment», dans la commission scolaire de la Rivière du Nord, au mois d’août, il y avait un manque de 270 professeurs; encore aujourd’hui il en manque 170, dont 50 permanents. On «a-ti» un problème oui ou non?
Ça veut-tu dire que mon fils Antoine va se faire enseigner l’éducation physique par le prof de la religion? Pauvre petit…y’a pas fini d’en faire des génuflexions… c’est vrai que monter les marches à genoux de l’Oratoire, ça vous développe un cardio le temps d’un miracle!

Comme parent, je trouve la situation pour le moins préoccupante: nous sommes en train de vivre une course contre la montre avec les mauvaises décisions prisent par nos élus, et là j’insiste pour le dire, peu importent les allégeances politiques.

Dire que nous ne sommes qu’au début de l’année scolaire et on est déjà en mode «rattrapage» Plutôt inquiétant non?

C’est du sport!
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Y’a aussi des jours où tu te dis que la vie c’est vraiment du sport, surtout pour une «green» comme moi, qui s’est lancé comme «défi» – ou comme «folie» – de faire le duathlon de ce samedi (3km de course, 33km de vélo et 3km de course). Je me suis donné comme objectif d’arriver à bien «me» gérer, gérer mon souffle, mon cœur, ma course et laisser tomber la performance, ce qui représente un vrai défi en soit : une fille comme moi, qui valorise les résultats, doit avouer humblement toute l’importance que prend l’esprit dans le sport; sans l’expérience, et la solidité du mental, avec seulement la solidité du corps, t’as beau vouloir performer, tu performes pas pantoute.

Depuis que je roule avec mes pros, mes «mentors» Michel et Manon, j’ai découvert à la fois le meilleur et le pire de moi-même…
… j’ai laissé tomber bien malgré moi un filtre pour m’abandonner au mouvement. Seule au monde. Nue.

Et comme dit si bien Luc Landriault que j’admire pour sa discipline d’enfer et sa grande détermination (non mais pensez-y : il a fait un Ironman, bordel!… 3.8 km de nage,180 km de vélo et un marathon de 42,2 km… Donc, comme le dit cet athlète et ami: «Le défi n’est pas de faire la course.Le défi est dans la volonté et la motivation de s’investir complètement dans la préparation. La course elle-même devient alors la récompense de nos efforts. Le respect ne se gagne pas en passant le fil d’arriveée mais bien en se présentant à la ligne de départ!»

Je me présenterai donc sur la ligne de départ samedi…
… seule… seule à gérer mon souffle, mon cœur et ma course.

Y’a des jours où tu peux vraiment dire n’importe quoi. Comme dans le titre d’une chronique, l’espace d’un clin d’œil…

Hein, Monsieur le Maire!

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