Comité Haïti Laurentides

Par nathalie-deraspe

Monique Reid se rend évaluer les besoins de la communauté de Carrefour

La co-fondatrice du Comité Haïti Laurentides, Monique Reid, quitte le pays en compagnie de sa collègue Francine S. Mailloux, le temps de réconforter ses amis de la Perle des Antilles et d’évaluer dans quelles circonstances les enfants s’apprêtent à reprendre l’école.

Près de trois mois après le séisme, Haïti demeure grandement ébranlée par la catastrophe. «J’avais senti venir les bons résultats», écrivait l’enseignant Eddy Pascal le 20 janvier, découragé d’avoir à quémander une fois de plus l’aide de ses fidèles supporteurs des Laurentides. «L’idée de reconstruire l’école est légitime, mais les gens seront-ils toujours solidaires avec Haïti, qui n’en finit jamais avec les problèmes?», disait-il plus loin.

Comme on l’a vu depuis le tremblement de terre meurtrier, la population laurentienne a répondu à l’appel en faisant preuve d’une générosité sans bornes. L’heure est désormais aux évaluations. Fifie a perdu son bébé de 5 mois et sa maison. Madame Jean s’est fait opérer pour une jambe cassée. Anne fait face à l’amputation à cause des soins qu’elle n’a pu trouver à temps. Mona a perdu sa mère et un de ses enfants est blessé. Colette a vu sa maison détruite et a perdu son commerce. Une quinzaine de femmes sont dans la même situation. La plupart d’entre elles on perdu un membre de leur famille. Toutes sont en pleine rue et attendent. Tout le monde est fatigué de rester là à ne rien faire, écrivait-on dans une communication du 14 février.

Les choses s’organisent

Dès que les banques se sont remises à fonctionner normalement, le Comité Haïti Laurentides s’est empressé d’expédier une aide d’urgence. Cela a permis de distribuer 100 kits contenant un peu d’eau, de la nourriture et des comprimés pour assainir l’eau. Près de 75 personnes ont reçu un petit montant d’argent pour relancer leur commerce et toutes les dettes antérieures qu’ils avaient à la Bafoka (banque communautaire) ont été effacées. Près de 242 enfants ont été récupérés sur les 450 élèves du Collège Eddy Pascal. On présume que le reste des bambins a quitté la région pour s’installer en campagne. Une centaine de ceux-ci sont installés dans la cour du centre communautaire. Les autres couchent sous des tentes installées dans un terrain vacant. «On avait 50 parrainages d’enfants, indique Monique Reid. Mais là, c’est impossible de soutenir 450 élèves, leurs familles et les professeurs. La simple récupération de matériel pédagogique dans les décombres a coûté 7 000$ US. Il faudra débourser un autre 5 000$ US pour la démolition et le nettoyage et 35 000$ US pour 5 mois de salaires à venir.»

Dans de telles conditions, Monique Reid voit mal comment on peut renvoyer les enfants à l’école. La saison des pluies a fait son apparition. Des prélarts protègent les gens des intempéries. «Le gouvernement ne veut pas mettre les enfants ailleurs que dans des écoles anti-séisme. C’est beau de vouloir reconstruire, mais faut d’abord veiller aux besoins de base.» Lors de son séjour, Monique Reid tentera d’obtenir une rencontre auprès du ministre de l’Éducation, Joël Jean-Pierre, afin de discuter de la situation. La rentrée des classes était prévue pour le 5 avril.

1 commentaire

  1. Bonjour , Jean Pascal étais mon parrain quand j’ai eu ma première communion ou qu’elle que chose du genre .. désolée je ne me rappelle pas trop .. mais jean eddy Pascal a décidé d’être mon parrain cela doit faire environ 18ans de cela.. je lui est parler quelque fois durant les 2 années qui on suivie mais après plus aucun contact … je vie au canada et je voulais savoir si je peut faire quelque chose pour continuer se qu’il a construit !!! Merci et j’attends votre émail… je vais continuer mes recherche et envoyer encore plus de mail .. merci à vous 🙏🙏🙏

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