Défi Vélo Parkinson

Par Valérie Maynard

Perso2

Le périple de François Guérin

Il est débarqué de l’avion, à Vancouver, le 6 juillet dernier. Deux semaines plus tard, il avait déjà parcouru plus de 1200 km à vélo, dans un périple qui, au final, en comptera plus de 5000, et qui le mènera d’un océan à l’autre. De la Colombie-Britannique au Québec. François Guérin, un résident de Saint-Adolphe-d’Howard, roule pour amasser des fonds pour Parkinson Québec, une maladie dont il est lui-même atteint. Et il roule en solo.

Au moment de l’entrevue, le 19 juillet, il se préparait à quitter Calgary, après un séjour de deux nuits et une première journée de congé, sans vélo. « J’ai habité chez une ancienne collègue de travail. Hier, j’ai pu me reposer pour la première fois depuis mon départ de Vancouver. Mais ça va bien, ça va super bien », a-t-il raconté.
Après deux semaines de pluie, au cours desquelles il n’a pas cessé de rouler, le ciel s’affichait enfin bleu, laissant présager de belles journées ensoleillées.
« Je pédalerai pendant 55 jours. Je terminerai mon périple avec les cyclistes du Défi Vélo Parkinson Québec pour les derniers 150 km de cette aventure, le 27 août, dans les Basses-Laurentides », explique celui qui compte aussi à son actif un autre défi du genre, alors qu’il a traversé le Labrador et les Maritimes, en 2014, sur une distance de 2500 km. « Quand j’ai appris, en 2009, que je vivais avec le Parkinson, je me suis dit ″François, laisse-toi pas abattre. Faut que tu continues à bouger, faut se battre!″. » Déjà très actif, François Guérin l’est devenu encore plus à ce moment.
Et il ne passe pas inaperçu; un gars à vélo, seul, avec tout son matériel sur le dos… « Les gens sont curieux et sont très à l’écoute de mon projet. Ils sont aussi très surpris, en raison de ma condition. Mais pour l’instant, tout va bien », assure-t-il.
Après les magnifiques paysages, mais ô combien montagneux de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, les plaines des provinces centrales appellent au calme et à l’apaisement. « Je vais pouvoir augmenter la cadence un peu, se réjouit l’homme qui compte rouler en moyenne 120 km par jour. Dans les derniers jours, il m’est arrivé de rouler 65 km seulement tellement c’était montagneux. »
Et à quoi pense-t-il quand il roule tous ces kilomètres? « À ma santé, lâche-t-il. Je me dis que je suis chanceux de pouvoir réaliser ce périple. Et à ma femme, qui me suit à distance, depuis Saint-Adolphe-d’Howard. »
Pour suivre le périple de François Guérin, rendez-vous sur sa page Facebook au m.facebook.com/DefiVeloFrancoisGuerin/

Financement

Engaillardi par la beauté des paysages, par sa bonne condition physique qui, somme toute, lui permet un tel périple, François Guérin demeure tout de même inquiet de voir le baromètre des dons stagner. « Les dons ne sont pas là, et ça m’inquiète », souffle-t-il.
Au moment d’écrire ces lignes, il avait amassé 5680 $. Son objectif est de 15 000 $.
L’année dernière, le Défi Vélo Parkinson a permis d’amasser plus de 50 000 $ au profit de Parkinson Québec. Cette année, on vise 75 000 $.
Pour contribuer au périple de François Guérin, rendez-vous sur le site Web www.défisparkinson.ca, puis cliquez sur « Trouvez un participant » et entrez le nom de François Guérin.

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