François Marcil, le philanthrope

Par Valérie Maynard

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Photo : Courtoisie
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L’an dernier, le souper-bénéfice a permis d’amasser la somme de 160 000 $. Luc Charbonneau et Carole Asselin, de la Maison des jeunes de Saint-Sauveur, Gina Frost, adjointe, et François Marcil, ainsi que Carole Legault, du Garde-manger des Pays-d’en-Haut. Photo : Courtoisie

Il le dit lui-même, il a toujours été chanceux dans la vie : il a eu de bons parents, n’a jamais manqué de rien, a réussi professionnellement, vit bien entouré des siens. Ce qui ne l’a pas empêché d’avoir une conscience sociale très développée. « C’est important pour moi de redonner à ma communauté », lâche-t-il, on le devine, bien humblement. Brève mais éloquente rencontre avec François Marcil, un homme qui donne, sans retenue.

Président et chef de la direction des magasins Marcil jusqu’en juin dernier, François Marcil, homme aux mille projets, est une figure bien connue dans la région. Un jour, il a eu envie d’en faire un peu plus. « Le Garde-manger des Pays-d’en-Haut m’avait demandé d’être président d’honneur de sa soirée, ce que j’avais tout de suite accepté », débute-t-il. Sans le savoir, il venait de poser la première pierre d’un long et précieux engagement communautaire qui perdure depuis ce temps. Le 12 octobre prochain se tiendra le 12e souper-bénéfice François Marcil.
Au début, les profits étaient remis au Garde-manger des Pays-d’en-Haut. Puis, de fil en aiguille, le souper-bénéfice s’est mis à générer de plus en plus de profits. S’est alors greffé un second bénéficiaire : la Maison des jeunes de Saint-Sauveur/Piedmont. Plus récemment, on a ajouté les soins palliatifs. « Toutes les causes sont bonnes… On veut le mieux pour nos jeunes qui ont besoin d’aide, on veut permettre aux personnes âgées, dans la mesure du possible, de passer leurs derniers jours chez eux, on veut que tout le monde mange », énumère-t-il.
L’an dernier, le souper-bénéfice a récolté la somme de 160 000 $. Cette année, grâce aux 320 billets mis en vente, on espère amasser le même montant. Pour la Maison des jeunes, cette aide inestimable lui permet de boucler son budget et de nourrir ses jeunes. « En 2015, on a reçu 55 000 $ de François Marcil », dévoile Carole Asselin, fondatrice de la maison, soit un peu plus de 25 % du budget annuel de l’organisme. Sans ce montant, le quotidien des quelque 4000 jeunes qui fréquentent la Maison des jeunes deviendrait soudainement un peu plus ardu.

Cause millionnaire

À temps plein sur l’organisation de son 12e souper-bénéfice depuis trois mois, François Marcil cogne à toutes les portes, recherche de nouveaux partenaires et sollicite un à un les donateurs. « Tisser des liens, nourrir ses relations, ça demande du temps. La semaine dernière, j’étais découragé. Là, ça va mieux », dit-il.
Depuis la première édition, ce sont plus d’un million de dollars qui ont été redistribués parmi les diverses causes soutenues par M. Marcil.
Pour réserver votre place, au coût de 165 $ le couvert, contactez Gina Frost au 450 227-4666. Un reçu d’impôt sera remis sur demande.
Le 12e souper-bénéfice François Marcil se déroulera le mercredi 12 octobre prochain, à compter de 18 h, au restaurant Gibby’s, 414, rue Principale, à Saint-Sauveur.

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