(Photo: Éric St-Martin)

Les anecdotes de nos restaurateurs…Anorak

Par Aurélie Moulun

Pour une brasserie/restaurant qui n’a qu’un an, Éric St-Martin, copropriétaire et chef cuisinier chez Anorak, a pas mal d’anecdotes drôles et touchantes à raconter !

Rencontre inspirante

« On a eu un monsieur de 80 ans qui est venu manger ici pour la première fois, pis il n’était pas convaincu du service. On avait dû être dans une période de rush alors c’est sûr que c’est moins idéal. »

« La deuxième fois qu’il revient, il se rend compte que l’ambiance est très familiale ! Mon fils travaille au bar et ma femme est coproprétaire, tsé ! »

« Pis là en hiver, on se rend compte que quand on rentre le matin, la terrasse est toujours déneigée. Faque là, on se demande coudonc, qui vient déneiger tous les matins ? C’était le monsieur de 80 ans ! Il venait déneiger pour nous donner un coup de main ! Il veut tellement que notre resto fonctionne, il aime tellement l’ambiance et il veut tellement nous aider. Si bien qu’il a
été l’hôte du restaurant pendant un bon moment de façon bénévole ! »

« Pour nous, c’est une façon de le remercier : on va nommer notre prochaine bière de Cologne en son nom. »

Aider en pleine tempête

Vous vous rappelez la fameuse tempête du 21 mai dernier ? Plusieurs restaurants ont perdu de bonnes quantités de nourriture à cause de la panne d’électricité. Voici ce que la brasserie Anorak a décidé de faire pour éviter de tout perdre.

« La panne avait commencé le samedi. Alors on avait vidé nos machines à glace dans des glacières en styromousse pour y mettre la viande. Sauf que lundi, la glace commençait à fondre
et on avait peur de perdre notre stock. Donc j’ai sorti mon fumoir et ma génératrice personnels, je les ai amenés au resto et on s’est mis à tout cuire. J’avais genre 12 racks de ribs, j’en avais tellement là ! »

« Pis on a fait un post Facebook pour dire : ‘’Hey ! On a de la viande, venez-vous-en !’’ C’est vraiment comme ça qu’on a réussi à sauver les meubles ! »

« Il y a même pas mal de pompiers qui étaient sur les routes dans ce temps-là. Un moment donné j’ai fait signe à un camion de s’arrêter. Le gars descend et il nous demande si tout est correct, s’il y a urgence. Pis là je lui ai demandé combien de gars ils étaient dans le camion. Ils étaient quatre. Alors, je leurai donné 12 kebabs en leur disant merci pour ce qu’ils font, tu sais. Le gars n’en revenait pas, il était tellement ému là ! »

« En même temps, il m’a dit que dans les dernières 30 heures, ils n’avaient dormi que 2h30. Ils le méritaient amplement ! »

Un début rock’n roll

« On appelait des fournisseurs et ils ne voulaient pas nous ouvrir de compte ! Comme on était en pleine pandémie et que tous les restaurants fermaient ou faisaient faillite, les restos étaient devenus radioactifs pour eux ! Pendant un bon moment, on allait acheter notre stock chez Mayrand ! »

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