(Photo : courtoisie)
C’est dans une ambiance de 5 à 7 que les Grandes crues se présentent aux spectateurs.

Les Grandes Crues, en toute liberté

Par daniel-calve

Dans le cadre de leur tournée « Su’l gros vin », les Grandes crues viennent nous parler de ce qu’est le bonheur autour d’un bon verre de vin, sans filtres, sans détours ni complexes, avec les réparties cinglantes qui ont fait leur succès.

Ève Côté, originaire de Gaspé, et Marie-Lyne Joncas, du Lac-Saint-Jean, reçoivent leur public dans une ambiance de 5 à 7.

Le tandem y affiche leur complicité en toute liberté à travers des blagues de comptoir bien relevées.

De plus en plus de gars

Avec déjà plus de 65 000 billets vendus, Les Grandes crues attirent les foules. Selon Ève Côté, Les Grandes Crues ont décollé parce que c’est un duo féminin, plus rare, ce qui pique la curiosité.

« À force de faire des spectacles, on se rend compte qu’on offre une soirée sans censure aux gens. On dit tout haut ce que les personnes vivent et pensent. Ça les rejoint vraiment et c’est très humain, ils s’identifient. Et on prend aussi un petit verre, c’est une atmosphère assez party, il y a une belle communion entre nous et le public ».

Un public qui change au fur et à mesure des spectacles.

« Au départ il était féminin. Maintenant on ratisse assez large, de la vingtaine à la soixantaine et on a de plus en plus de gars. Ils ont compris qu’il y a plein de filles célibataires et que c’est un bel endroit pour draguer! »

Mais d’où vient cette idée de concept du 5 à 7 entre filles célibataires  ? « On a réalisé qu’il se dit beaucoup de choses dans un 5 à 7 autour d’un verre. Les sujets sont arrivés naturellement comme la maternité, le célibat, la recette de bonheur », raconte Ève.  Comment le duo a-t-il réussi à tracer la ligne entre l’expression crue et la vulgarité  ? « Oui c’est cru ! On dit les choses telles qu’elles sont. Mais pour ne pas tomber dans une vulgarité gratuite, on utilise une image plutôt qu’un mot qui pourrait être considéré comme vulgaire.  »

Leur succès, elles le vivent étape par étape « et on est bien accompagnées, ça se passe très bien. On est encore très zen et on n’a pas encore commencé à se prendre pour d’autres!  »

Et maintenant ?

Un deuxième spectacle est dans l’air, « mais on n’a pas encore trouvé notre thématique, est-ce que ça va être Les Grandes crues chez les AA… ? »

Les deux humoristes sont-elles préoccupées par l’état du monde  ? « On est en train d’écrire un numéro là-dessus pour les festivals cet été. On essaye de trouver de l’espoir, mais quand on pose un regard rationnel sur cette réalité, c’est très inquiétant et ça fait peur. Mais on essaye de trouver la twist humoristique qui va tenter de nous redonner l’espoir en l’être humain. On travaille à rendre ça plus joyeux!  »

Après avoir connu un vif succès lors de leur passage au Théâtre Gilles-Vigneault le 12 juin dernier, Les Grandes crues poursuivent leur tournée « Su’l gros vin », le vendredi 26 juillet  à 20 h 30, au Théâtre Le Patriote de Sainte-Agathe-des-Monts.

Coup de cœur

« Récemment, pour un tournage, nous avons découvert le Restaurant Johnny à Saint-Jérôme! Les patates sont tellement bonnes, les employés sont super sympas, l’ambiance vintage est débile… On a vraiment l’impression d’être dans une autre époque !

Si les jukebox marchaient, on achèterait la place ! »

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