« Un mouvement antidémocratique à Val-David »
Par Rédaction
Depuis le 17 septembre, Jean-Claude Rocheleau, candidat indépendant à la mairie de Val-David s’est fait voler 16 pancartes électorales. « Il y a un mouvement antidémocratique à Val-David », affirme-t-il.
Le 17 septembre, M. Rocheleau a accroché environ 70 pancartes à travers la ville. Le lendemain matin, une première d’entre elles disparaissait.
C’est dans la nuit du 20 au 21 septembre que la plus importante rafle a eu lieu. Au sol gisaient plusieurs attaches autobloquantes (Ty-Rap). Le candidat indépendant de Val-David Christian Lachaine a connu le même sort. Cette nuit-là, sur ses vingt pancartes, 13 ont été arrachées. Sur sa page Facebook, M. Lachaine a publié une photo de l’une de ses pancartes électorales, avec la mention « En espérant qu'[elle] reste en place ».
Après avoir publié une mise en garde sur les réseaux sociaux, M. Rocheleau dit avoir reçu une réponse positive des citoyens. « L’appui de la population pourrait nous aider à faire arrêter ces actes », croit-il.
« Du fétichisme ou des gens contre? Spécial », a commenté un citoyen sur les réseaux sociaux. « Val-David un monde à part et à partager », a répondu une autre.
Pour sa part, le candidat indépendant Jean-François Julien se serait fait voler trois pancartes.
« Soit je dérange beaucoup et qu’il y a des gens qui ne veulent pas me voir à la mairie, soit on essaie de nous épuiser financièrement, parce qu’on est limité dans nos budgets pour les campagnes électorales », dit M. Rocheleau. Celui-ci attend l’autorisation d’Élection Québec afin de remplacer ses pancartes, puisque cette pratique est encadrée par une loi électorale.
L’homme politique s’est présenté trois fois comme candidat pour le Nouveau Parti démocratique dans la circonscription électorale fédérale d’Hochelaga, à Montréal. Bien que ses pancartes se soient déjà fait vandaliser, aucune d’entre elles n’avait encore été volée.
Pas de piste, mais de la surveillance
Un rapport a été déposé à la police pour retrouver le ou les malfaiteurs, mais il n’y a toujours aucune piste pour le moment. À l’heure actuelle, la Sûreté du Québec tenterait de mettre la main sur des images de caméras de surveillance, notamment du concessionnaire Mazda Val-David, qui pourraient aider à épingler les voleurs.
Avec des bénévoles, le candidat opère des veillées pour s’assurer que « les pancartes restent en place ».
Rappelons qu’en vertu de la loi électorale, il est strictement interdit de voler des pancartes.
« C’est le 7 novembre que les gens peuvent se prononcer, pas en volant des pancartes. C’est ça qu’on appelle la démocratie », tranche M. Rocheleau.