Walt Disney World : Un voyage inespéré pour 8 enfants
Huit enfants de moins de 12 ans de la région se mériteront un laissez-passer pour une journée magique à Walt Disney World, grâce au Garde-Manger des Pays-d’en-Haut et à Voyage de rêve. Maély, Alan, Lily Rose, Haven, Emryk, Anne-Julie, Théo et Alexy s’envoleront donc pour Orlando le 8 novembre prochain. « Soyez sans crainte : ils vont revenir heureux et fatigués », a souligné Pierre Beaudoin, bénévole et retraité d’Air Canada.
« Huit jeunes se sont démarqués, soit par des efforts exceptionnels à l’école, soit par du bénévolat qu’ils sont venus faire au Garde-Manger, cet été pendant leurs vacances scolaires », a indiqué Diane Montpetit, coordonnatrice à la distribution du Garde-Manger. « Ces gestes que vous posez sont remarqués et appréciés […]. Je vous remercie pour tous les beaux gestes que vous faites au quotidien. Continuez, lâchez pas. Quand quelqu’un a besoin d’aide, on l’aide du mieux qu’on peut. »
Une expérience unique
« Chaque année, on organise un voyage où on amène 150 enfants de différentes régions. C’est une journée remplie de souvenirs, d’émotions et d’aventures extraordinaires. Au retour à la maison, ils sont fatigués mais épanouis », raconte Marc Bricault, de Voyage de rêve.
L’organisme s’adresse aux enfants malades, handicapés ou défavorisés, « qui ont des circonstances difficiles », explique M. Bricault. « Le temps d’une journée, on les amène dans une aventure inespérée. Et on espère que les souvenirs qu’ils en tirent vont rester avec eux. On s’occupe de ceux qui n’auraient pas la chance d’y aller autrement. »
Même pour les bénévoles, il s’agit d’une journée inoubliable, partage Hélène Gravel, aussi de Voyage de rêve. « C’est une journée magique, inexplicable et de toute beauté. »
Pour la plupart des enfants, c’est même la première fois qu’ils prennent l’avion. « Avant le décollage, on a un décompte de quand on ne touche plus au sol. […] À l’aller, l’énergie est fébrile dans l’avion. Tout le monde crie et est excité. Au retour, on pourrait entendre une mouche voler. Les enfants sont brûlés ! », raconte Geneviève Kochenburger, aussi de l’organisme. « Mais il y a toujours quelques exceptions ! », ajoute M. Bricault en riant.
« Ce n’est pas ce que ça m’apporte. C’est ce que je peux apporter », a illustré M. Beaudoin. « Sûrement que ça vous est arrivé dans la vie : une parole ou un geste parfois qu’on amène à quelqu’un, et on change sa destinée. Et parfois, ça ne prend par grand-chose pour donner un petit déclic à quelqu’un : un encouragement, une main sur l’épaule. »
Des besoins grandissants
C’est le Garde-Manger des Pays-d’en-Haut qui soumet les candidatures des enfants auprès de Voyage de rêve. « On nous demande de s’assurer que les enfants soient méritants. Diane [Montpetit] les choisit à travers la clientèle qu’on a. Quand elle en voit certains qui se démarquent plus que d’autres, elle retient leur nom. Dans ceux-là, plusieurs sont venus faire du bénévolat », explique Benoit St-Vincent, directeur général de l’organisme.
Avec l’inflation et l’économie actuelle, les besoins sont grandissants à la banque alimentaire, indique M. St-Vincent. « Depuis trois mois, on voit une immense augmentation. Évidemment, les ressources sont plus difficiles à partager. Mais on y arrive. On a des super collaborations. » Il invite d’ailleurs les commerçants et restaurateurs locaux à donner près de chez eux. « On va aider les gens de notre région », insiste M. St-Vincent.
Plusieurs circonstances peuvent nous amener à demander l’aide d’une banque alimentaire, rappelle-t-il. Que ce soit une séparation, un salaire réduit, la maladie, une perte d’emploi ou la pleine charge d’enfants, « on aide à supporter tous ceux qui sont dans le besoin ». « Aujourd’hui, on a a fait 58 lunchs pour les écoles. On contribue à fournir des déjeuners, des diners et des collations pour les élèves de la région. » Les aînés qui vivent seuls et ne peuvent pas se déplacer font aussi partie de leur clientèle, ajoute M. St-Vincent.