Complexe sportif de la MRC des Pays-d’en-Haut : Quelles seront les prochaines étapes?
Par francoiseleguen
André Genest, préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut nous fait part des prochaines étapes dans le dossier de la construction du Complexe sportif de la MRC des Pays‐d’en‐Haut.
« À l’heure actuelle, le comité est en train d’étudier les diverses soumissions qui ont été produites» nous explique-t-il. « Ensuite on va être capable, dès qu’on aura les résultats, d’avoir les bons chiffres à proposer à la population ».
Chiffres qui seront aussi transmis à chacune des municipalités. Ainsi chacune va connaître ce que représente le montant à payer. « Elles vont surement remettre ça au niveau de la richesse foncière. On va être capable de donner cette information dès qu’on va connaître le soumissionnaire qui va être retenu ».
Selon le préfet, le conseil des maires s’attend à avoir des réponses le mardi 11 février, « mais il va peut-être falloir que le comité d’experts qui travaille sur le dossier vérifie certains éléments. On ne peut pas confirmer que mardi la recommandation finale va être là. »
Les étapes
Profitant du caucus de Coalition avenir Québec (CAQ) qui se tenait dernièrement à Saint- Sauveur, André Genest a rencontré le premier ministre François Legault, les ministres des Finances, de l’Éducation, des Affaires municipales, ainsi que des députés du secteur. « Ça a été une très belle occasion. On a été capable d’avancer le dossier. Eux aussi attendent de voir quel est le soumissionnaire retenu pour connaitre l’effort qu’ils devront fournir. J’ai aussi une autre rencontre avec le député fédéral d’Argenteuil–La Petite-Nation, Stéphane Lauzon. Au final dès que le soumissionnaire est retenu les dossiers seront soumis à toutes les instances ».
Monsieur Genest a remarqué que les gens ont l’air emballés sur les réseaux sociaux et que le complexe semble très attendu par la population. « Même si les prix sont plus élevés, ils veulent quand même un complexe sportif. Il y a une mobilisation en ce moment autour du centre sportif comme je n’ai jamais vu! »
D’autres avenues?
André Genest nous fait part que le privé a déjà été approché. « Le privé est là. Des approches ont déjà été faites, c’est très positif à l’heure actuelle. On voulait mettre les montants plutôt sur le fonctionnement. Des gens sont intéressés de commanditer ce complexe. Si jamais on voyait que le gouvernement ne veut pas maintenir le 2/3 est-ce qu’on pourrait pendre une partie des commandites pour l’affecter à la construction? C’est quelque chose qu’on pourrait envisager. »
Les coûts
Ces coûts plus élevés s’expliquent selon lui au niveau du marché. « Depuis 5 à 7 ans le marché a complètement changé. Les contracteurs qui ont soumissionné ont leurs carnets remplis. S’ils embarquent avec nous ils veulent que ce soit rentable. La belle surprise c’est qu’on a 4 soumissionnaires qui ont dépensé des montants importants pour déposer une soumission. Ça représentante des coûts de peut-être 250 000$ d’investissement. »
Et si les gouvernements n’embarquent pas?
« Imaginons qu’ils maintiennent le 22 M$ et que le projet retenu et celui de 44 M$. Il va rester 22 M$ à combler. Si on prend une partie des commandites pour l’affecter à la construction, par exemple que sur les 5 M $ de commandites qu’on affecte tout de suite un 2 M$ on peut demander aux gens de nous déposer 50 % de la commandite. On sait aussi que l’on va récupérer une bonne partie des taxes. Les soumissions sont toutes taxes incluses. »
Est-ce que le projet est en péril?
« Non je m’attends que l’ensemble des municipalités va embarquer, les neuf vont continuer. On ne veut pas retarder la construction. J’espère avoir une réponse rapide des gouvernements. Aussitôt qu’on est capable de donner la réponse au soumissionnaire, d’ici trois mois ils vont pouvoir commencer les travaux et on va respecter les délais, » affirme André Genest.
3 commentaires
Comment comprendre et entrevoir la réalité depuis 2014, jusqu’à maintenant ? Jamais la MRC et les maires qui la compose ont eu l’intention de tenir des assemblées publiques en soirée. La réalité c’est que la MRC veut un chèque en blanc pour le complexe sportif.
cette appel d’offre était bourré d’erreurs , et en dehors des façons traditionnel de faire .
le projet ne mérite pas de survivre dans l’état actuel .
Le concept doit être revisser , avec des plans réaliste ,pour respecter leur budget .
La méthode traditionnel des soumissions assure une plus grande compétition et de meilleure prix .
Le mélange du prix avec les notes obtenues , comme utilisé dans cette appel d’offre ,est nouveau dans ce genre de projet et limite le nombre de soumissionnaire tout en donnant l’occasion de collusion entre les entrepreneurs et le client et/ou les professionnel agissant en son nom , qui auront donnés les dites note .
le prix est des soumissions est un prix réajuster avec la note obtenue ,
Comment s’assurer d’un bon prix pour le projet si chacun des soumissionnaires ,travaille sur un projet distinct/ différend un de l’autres ,NON COMPARABLE , ( ex; comparer une pomme avec une tomate) .
Bravo Monsieur Raymond pour cette mise au point qui expliquerait cet écart de prix de l’ordre de 10 millions, et le pire avec une seule patinoire. Le dossier ne devrait il pas être soumis à l’UPAC .
Un canard boiteux 🦆 en partant et en 2015 , la firme Syscomax s’était retiré du projet car elle jugeait l’accessibilité et la visibilité du site ANMorin très déficientes pour la réalisation d’un tel projet.
Pourriez-vous me téléphoner 450 621-8941.