Complexe sportif régional
Par Valérie Maynard
Un projet moins ambitieux mais toujours vivant
Le conseil des maires de la MRC des Pays-d’en-Haut a revu à la baisse le projet de complexe sportif régional. Initialement estimé à 24 millions de dollars, le projet se chiffre désormais à 14 millions de dollars. « Je pense qu’on rêvait en couleur », a volontiers concédé le préfet Charles Garnier. Plus sérieusement, le montant des subventions disponibles à Québec pour l’ensemble des projets (50 millions de dollars) a contribué à convaincre les élus de revoir leur projet à la baisse.
La nouvelle version du complexe comprendra donc une piscine intérieure, un terrain extérieur de soccer et football avec une surface synthétique et un gymnase. Pour le moment, l’idée de construire un aréna a été écartée. « Le privé pourrait bâtir et gérer l’aréna. On regarde de ce côté », a laissé savoir le préfet.
Pour l’heure, on sait que la moitié de la facture totale sera assumée par la MRC et ses dix municipalités (au prorata de chaque population), alors que l’autre moitié, soit 7 millions de dollars, sera financée par des subventions. Déjà, une demande de transfert de la subvention de 3,3 millions initialement accordée dans le cadre du projet de piscine à Saint-Sauveur a été déposée, de même qu’une demande d’extension de délai, jusqu’en 2017. L’autre demande de subvention, à hauteur de 3,7 millions de dollars, vient d’être déposée auprès du gouvernement, ce qui portera à 7 millions le total des subventions accordées.
Le préfet nous informe qu’une seconde phase pourrait bien se greffer au projet éventuellement. L’idée d’un terrain de soccer et football intérieur pourrait alors se retrouver sur la table. « Ce n’est pas exclu », a laissé entendre M. Garnier.
Voisin de l’école secondaire A.-N.-Morin, à Sainte-Adèle
Si plusieurs sites ont été considérés pour recevoir le futur complexe sportif (le mont Saint-Sauveur, le mont Gabriel et même l’ancien site des Cascades d’eau de Piedmont), c’est finalement sur un terrain adjacent à l’école secondaire Auguste-Norbert-Morin, à Saint-Adèle, qu’il sera construit. « On voulait que le complexe serve le jour pour les jeunes et le soir et les week-ends pour toute la population. Il fallait donc qu’il soit construit près d’une école », pointe le préfet.
Le terrain, propriété de la Commission scolaire des Laurentides, sera cédé à la MRC selon un bail emphytéotique d’une durée de 90 ans.
Si tout va comme prévu, c’est-à-dire que les demandes de subvention (et de transfert de subvention) soient conclues, que les plans et devis soient complétés et que les appels d’offres soient lancés, le chantier pourrait bien débuter dès le printemps prochain. « J’ai fait de ce projet un engagement électoral. C’était en 2001 », a indiqué le préfet. Des années plus tard, M. Garnier se déclare somme tout satisfait de voir que le projet, version 2015, rallie l’ensemble des dix maires autour de la table.
