(Photo : Courtoisie)
Denis Robillard, ex-conseiller municipal à Laval, a déjà été condamné dans une affaire de « financement illégal ».

Controverse autour du candidat Robillard

Par Luc Robert

Les élections municipales partielles à Piedmont se tiendront le dimanche 12 juin, précédées par le vote par anticipation, le dimanche 5 juin.

Les postes de maire, ainsi que de conseiller aux sièges 1, 2 et 4, seront à pourvoir. Les candidatures devront être signifiées au bureau du président d’élection, M. Gilles Chamberland, ou encore à la secrétaire d’élection désignée, Mme Lise Gendron, entre le 29 avril et le 13 mai. Plus de détails pour le lieu et les heures d’affaires peuvent être consultés sur le site web de la municipalité.

Associé à Gilles Vaillancourt

L’élection à la mairie opposera M. Denis Robillard, ex-échevin à Laval, et M. Martin Nadon, ancien candidat à la préfecture de la MRC des Pays-d’en-Haut.

Le mardi 12 avril dernier, dès que la candidature de M. Robillard a été rendue publique sur notre site internet, plusieurs citoyens ont communiqué avec Accès pour faire remarquer que ce dernier a déjà été condamné à Laval dans une affaire de « financement illégal », au profit du défunt parti du PRO des Lavallois de l’ex-maire de l’endroit, M. Gilles Vaillancourt.

En novembre 2015, le Directeur général des élections (DGE) avait mis à l’amende sept élus pour un total de 1 885 $ chacun pour un « stratagème illégal ». Ils ont finalement plaidé coupables et auraient réglé pour une somme de 1 500 $.

« Nous sommes au courant de cette histoire depuis le début (de notre association). Nous avons challengé M. Robillard à ce sujet et nous avons fait le tour de la question en enquêtant. De ce que j’en comprends, il pouvait légalement faire un chèque de 1 000 $, mais ce n’était pas légal d’obtenir ensuite un reçu de 1 000 $. Il a reconnu l’erreur et on ne fera pas le procès d’une personne. C’est comme avoir été arrêté à 140 km/h sur l’autoroute, dans une zone de 100 km/h. Il demeure une très bonne candidature », a soutenu le conseiller et maire par intérim de Piedmont, M. Richard Valois.

La situation a créé un inconfort dans le camp adverse. « Avons-nous affaire à un disciple de M. Vaillancourt dans la course à la mairie de Piedmont ? Je crois que les trois conseillers qui sont demeurés au conseil ont commis une erreur de jugement en s’associant à M. Robillard pour la suite des choses », a évalué M. Martin Nadon.

Bien que notre message à son égard lui ait été transmis par M. Valois, M. Robillard n’avait pas encore retourné notre demande d’entrevue au moment d’aller sous presse, mardi matin.

« M. Robillard a seulement commis une erreur de parcours. Il ne fait l’objet d’aucune sanction l’empêchant de se présenter à nouveau. L’accusation est survenue en 2015, mais l’histoire remonte à 2009. M. Robillard est aimé et adulé dans son ancien quartier de Sainte-Rose (Laval). Il est notre homme. Il choisit actuellement ses candidats. Il veut des gens qui ont des idées et qui vont durer », a poursuivi M. Valois.

Accès a également envoyé des demandes d’informations aux communications du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation au sujet de M. Robillard.

1 commentaire

  1. Peut-on dire que Denis Robillard accorde un privilège aux citoyens de Piedmont d’être candidat à la mairie.L’argument objectivé par le maire intérim Richard Valois est dépourvu de logique.Toutefois,on ne peut pas avoir honte d’exprimer nos principes comme le fait M.Valois supportant un tel candidat,mais il faut accepter le reproche et d’être jugé d’après nos principes.Que votre candidat marche le front haut en s’affichant comme candidat à la mairie,il n’en demeure pas moins que pour séduire les citoyens,il devra s’expliquer afin de dissiper les doutes de la population découlant de sa participation à la culture de Vaillancourt à Laval.

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