Coupe à blanc à Saint-Sauveur: «C’était des arbres malades», clame le propriétaire

L’homme à l’origine de la coupe à blanc orchestrée sur la rue Lafleur à Saint-Sauveur a tenu à répliquer à l’article paru à la une d’Accès la semaine dernière. Selon lui, tout a été fait selon les règles de l’art.

Louis Jourdain se défend bien d’être un citadin ignorant la valeur ajoutée des arbres sur une propriété. «On avait un des plus beaux terrains de la ville de Blainville», indique le nouveau résident de Saint-Sauveur.

Il voulait bien conserver le cerisier qui trônait sur sa propriété confie-t-il, mais c’était une question de temps avant qu’il ne s’effondre. L’arbre était apparemment fendu et pourri de l’intérieur. Tout comme ceux qui se trouvaient à l’arrière du terrain, précise-t-il.

Louis Jourdain a fait appel à des émondeurs pour tailler son peuplier. Une fois sur place, ceux-ci auraient constaté que la tête de l’arbre était trop endommagée. Il valait mieux le couper. Le saule pleureur a subi le même sort et pour des raisons identiques. Malgré sa diversité d’essences, le terrain recouvrait plusieurs arbres foncièrement malades, ce que la municipalité a omis de nous indiquer lors de l’entrevue accordée la semaine dernière.

Malgré tout, près d’une dizaine de spécimens auraient sans doute pu être sauvés de la scie mécanique n’eut été du fait que le terrain s’apprête à accueillir une maison usinée. Faute d’espace donc, tous les arbres situés sur le côté de la propriété ont dû être sacrifiés. La résidence fait 42 pieds par 30 de profond.

Sept à 8 arbres qu’on retrouvaient à l’avant ont connu la même fin pour faire place à l’aqueduc et à l’entrée de maison. «Ils étaient dégarnis», se défend Louis Jourdain, qui poursuit en disant que lui et sa conjointe ont déjà achetés plusieurs arbustes en vue de les planter au printemps.
«J’ai été d’autant plus offensée, raconte Josée Savard, que nous sommes méticuleux sur l’aménagement. Je vais avoir un des plus beaux terrains de la rue.»