Des investissements majeurs !

Par Thomas Gallenne

Cinéma Pine de Sainte Adèle

Sainte-Adèle avait quasiment des allures de «Croisette» dimanche dernier. En effet, comme c’est le cas lors de premières cinématographiques, on pouvait sentir une certaine effervescence dans le cinéma adélois. Et pour deux causes: l’avant-première régionale d’un film qui fait beaucoup parler de lui, projeté dans un cinéma qui se tourne résolument vers l’avenir.

Une foule nombreuse, triée sur le volet, était réunie pour célébrer le 7e Art. À l’échelle locale, mais tout de même. En effet, c’était l’avant-première régionale du film Café de Flore, du réalisateur Jean-Marc Vallée, mettant en vedette – entre autre – Vanessa Paradis et Kevin Parent. Cet événement a été organisé par le propriétaire du cinéma Pine Tom Fermanian et le restaurant Spago, avec bien sûr la collaboration du distributeur canadien du film, Alliance Vivafilm. «J’ai tout organisé, explique M. Fermanian. J’ai fait la demande auprès du distributeur que je connais bien puisqu’on est rendu à une trentaine de «première» depuis 15 ans.

Selon le propriétaire du cinéma Pine, une centaine de personnes ont participé au brunch VIP, et environ 225 ont ensuite assisté à la projection. Les commentaires à la sortie? «Je dirais qu’un bon trois quart a apprécié le film, les autres étaient plus mitigé» a répondu Tom Fermanian. La trame narrative présentant deux histoires en parallèle aura déconcerté les spectateurs occasionnels d’après lui. L’actrice française Vanessa Paradis n’était pas présente à cette première. En revanche, Jean-Marc Vallée et Kevin Parent se sont prêtés aux entrevues et aux séances de photos.

Un investissement majeur

Des travaux importants la semaine précédent l’événement ont permis d’équiper les quatre autres salles du cinéma Phase I, situé sur la rue Morin. «Une première salle avait déjà été équipée au courant du mois d’août, poursuit le propriétaire. Les nouveaux projecteurs qu’on a fait installer permettront de projeter les films tournés en 4K. C’est une résolution supérieure à celle actuelle, standard qui est en 2K.» Également, le son a été amélioré avec l’installation du son Dolby 7.1 Surround. «On prédit que d’ici 2013, la pellicule va disparaître, avance Tom Fermanian. La moitié des cinéma nord-américains sont passés au numérique.» On se souviendra que la fermeture de Technicolor à Mirabel est la résultante de ce mouvement irréversible vers la technologie numérique.

Les investissements pour la phase II  (salles sur la rue Valiquette) restent à venir. «C’est quand on aura les fonds nécessaires», de répondre M. Fermanian.

La Phase I a nécessité des investissements de près d’un demi million de dollars, provenant entièrement du propriétaire. Tom Fermanian a repris le cinéma Pine de son père. Le Pine fêtera ses 65 ans d’existence l’an prochain.

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