Deux Laurentiennes dans le désert

Par nathalie-deraspe

Stéphanie Lapratte et Chantal Gravel, de Piedmont, feront équipe lors de la 11e édition du Trophée Roses des sables, qui aura lieu du 9 au 15 octobre prochain. Elles sont les seules participantes des Laurentides à relever le défi cette année.

Ce rallye d’envergure entre la France et le Maroc est réservé exclusivement aux femmes et relève de la pure tradition des raids africains. Jour après jour, les équipes doivent atteindre des étapes précises, le tout en respectant les contrôles de passage en cours de route. Comme seul outil, un livre de bord, une carte et une boussole. Ici, la notion de vitesse n’est pas retenue. Le classement est plutôt basé sur l’orientation dans le désert et le franchissement des dunes. À cela s’ajoute la traditionnelle étape marathon, qui consiste à rouler deux jours en autonomie totale.

Outre l’expérience de dépassement de soi, le Trophée Roses des sables comporte un volet humanitaire. Chaque équipe doit en effet apporter 50 kilos de matériel destiné à l’association Enfants du désert, qui veille à fournir des effets scolaires, des vêtements et des livres aux enfants défavorisés de cette région du monde.

Complices de longue date

Chantal et Stéphanie cumulent un quart de siècle d’amitié. Elles ont beaucoup voyagé ensemble. De la Bolivie en Équateur, de la Grèce au Vénézuela, en passant par le Chili, où elles ont participé à un projet humanitaire de 5 semaines. Tous les trois ans, les deux filles prévoient un voyage d’au moins un mois. Cette fois-ci, elles ont décidé de se surpasser. «On y pensait depuis 10 ans, raconte Chantal, gestionnaire en entreprise. Maintenant que mon garçon est plus grand (13 ans), c’est plus facile.» L’an dernier, la Prévostoise et ancienne championne olympique Sylvie Fréchette était la personnalité publique qui faisait partie du nombre.

«C’est le défi personnel qui m’intéresse, confie Stéphanie. Le dépassement. En apprendre davantage sur soi-même.» Et les deux filles admettent que déjà, leur amitié est mise à rude épreuve. Le stress de l’organisation est énorme. C’est pourquoi les Rosacolytes, comme on les appelle, on décidé de s’allier à une autre équipe pour s’assurer de ramasser les fonds nécessaires pour entreprendre l’expédition tant convoitée. «Pour moi c’est toute une épreuve, insiste Stéphanie. C’était un rêve d’aller en Afrique un jour et là, j’y serai pour mes 40 ans.»

Les Rosacolytes ont prévu plusieurs soirées de levées de fonds au cours des prochains mois. La première aura lieu en mars. Les filles vendent également du papier de toilette en vrac, grâce à la collaboration de Cascades et recherchent activement des commanditaires. Pour participer à l’une ou l’autre des activités de financement ou suivre les péripéties de ces deux aventurières, rendez-vous au http://lesrosacolytes.trophee-roses-des-sables.com.

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