Diane Bouthillette réalise son rêve de jeunesse
Par nathalie-deraspe
De la plume à l’édition
Une résidente de Val-David a décidé de vivre pleinement son rêve de petite fille. Son premier conte, paru en juillet dernier, est le fruit de deux années d’efforts.
«Le monde de l’imaginaire et de celui des contes m’a toujours fascinée», raconte Diane Bouthillette en sirotant son chocolat chaud. À vrai dire, son regard attendrissant et sa voix toute menue pourraient lui valoir le rôle de petit chaperon rouge. De là à ce qu’elle donne une suite à ce conte intemporel, il n’y avait qu’un pas. Avec Le fils du gros méchant loup, elle a réalisé chacune des étapes qui l’ont conduite à la promotion de son oeuvre, de l’écriture à l’édition en passant par l’illustration et l’infographie. Le logo de sa maison d’édition, l’univers de Di Bou, est un dragon. L’auteur a eu la bonne idée de le faire intervenir quelques fois dans l’histoire pour commenter l’intrigue.
D’agréable facture, ce conte trace la ligne entre le bien et le mal et indique aux enfants qu’il faut prendre exemple de nos proches en autant que ceux-ci accomplissent des gestes empreints d’amour et d’honnêteté.
En l’espace de deux mois à peine, ce petit livre d’une vingtaine de pages a trouvé preneur dans 13 points de vente de Laval à Tremblant et a reçu chaque fois un accueil favorable chez les libraires. Une séance de signature aura lieu à la librairie Caracjou le 27 septembre prochain et deux autres en novembre à Saint-Eustache. Les écoles et commissions scolaires ont également été approchées.
Trois bouches à nourrir
Entre-temps, Diane Bouthillette poursuit l’é-criture de trois autres ouvrages, dont le premier pourrait être sur les tablettes d’ici le printemps prochain. «Quand les rêves persistent, il faut les réaliser, lance l’écrivaine. J’ai la chance d’être bien entourée. Les gens croient en moi et ça me donne beaucoup de carburant.»
Le fils du gros méchant loup s’adresse à des lecteurs de 8 ans et plus.