Donner un livre… donner une chance
15e anniversaire du programme La lecture en cadeau
Pour une 15e année consécutive, la Fondation pour l’alphabétisation invite la population à participer au programme La lecture en cadeau en achetant un livre neuf à un enfant issu d’un milieu défavorisé. Sous le thème «Qui a lu, lira!», le programme vise l’alphabétisation des 0-12 ans afin notamment de contrer le décrochage scolaire, une solution pour lutter contre la pauvreté.
Ayant remis 323 000 livres depuis ses débuts en 1998, dont 2132 dans la région des Laurentides en 2012, le programme La lecture en cadeau espère cette année atteindre son objectif de 40 000 livres recueillis en novembre et décembre. L’ensemble des dons sera distribué en mai 2014 à autant d’enfants de toutes les régions du Québec.
Pour participer à l’atteinte de l’objectif de 2013, les supporteurs de la cause de l’alphabétisation de la région peuvent se procurer la trousse de dons de La lecture en cadeau dans l’une des librairies ou bibliothèques participantes des Laurentides. (Pour consulter la liste, se rendre au www.fondationalphabetisation.org./enfants/la_lecture_en_cadeau.) Chaque livre recueilli dans les Laurentides sera donné, par l’intermédiaire d’écoles, de centres de la petite enfance et d’organismes communautaires, à un enfant de la région en fonction d’indices de défavorisation.
Donner une chance
En plus d’offrir l’occasion à ces enfants de posséder un livre neuf, le programme La lecture en cadeau leur donne une chance d’éviter le décrochage scolaire et le pauvreté qui s’en suit fréquemment.
«Plus tôt un enfant est en contact avec le livre, meilleures sont ses chances de persévérer à l’école. Aimer lire, c’est aimer apprendre!», assure la comédienne Marie Turgeon, porte-parole du programme.
«Un bébé qui mâchouille un livre à 6 mois accroît ses chances d’en dévorer le contenu à 14 ans!», souligne pour sa part Diane Mockle, présidente-directrice générale de la Fondation pour l’alphabétisation, qui vise autant l’accès à la lecture et à l’écriture chez les enfants que les adultes.