(Photo : Courtoisie)
Un groupe d’élèves installé temporairement au grand chalet des patineurs au parc Molson.

École primaire de Saint-Sauveur : Des élèves commencent l’année scolaire dans les locaux de la Ville

Par Marie-Catherine Goudreau

Des élèves de sixième année de l’école primaire de Saint-Sauveur commencent l’année scolaire dans des classes temporaires installées au chalet des patineurs au parc Molson et au chalet Pauline-Vanier. C’est que la construction des classes modulaires n’est toujours pas terminée en cette première semaine de septembre.

CIME FM a rapporté la nouvelle le 28 août dernier, alors qu’une note a été envoyée aux parents des élèves concernés. Les travaux seront finis le 15 septembre, assure le directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides (CSSL), Sébastien Tardif. L’école primaire compte déjà cinq classes modulaires, et trois nouvelles seront ajoutées cette année. « L’endroit où sont situées les classes est assez en pente et nécessite une installation de pieux. C’est une construction assez complexe et ç’a causé des retards », explique M. Tardif.

« On est en mode rattrapage dans les infrastructures partout au Québec. On a une période très courte durant l’année pour faire les travaux de construction », ajoute le directeur général. Ceux-ci doivent être réalisés durant l’été, lorsque les élèves ne sont pas là.

: Les classes modulaires à Saint-Sauveur sont présentement en construction.

Adaptation 

Ainsi, le CSSL a contacté la Ville de Saint-Sauveur, qui lui a permis d’utiliser trois de ses locaux pour le début des cours. « J’ai visité les chalets et les installations et ce sont des beaux locaux, bien ventilés, avec une belle luminosité », affirme Sébastien Tardif. Toute l’équipe d’enseignants et de l’école de Saint-Sauveur ont « mis la mains à la pâte » pour aménager les locaux comme une classe régulière.

« Pour des classes temporaires, j’ai été agréablement surpris. Il y a des bureaux neufs, des tableaux, internet, etc. », souligne M. Tardif. « On a eu une belle collaboration avec la Ville de Saint-Sauveur. » Les écoles environnantes ont aussi prêté du matériel de classe aux enseignants.

La rentrée scolaire avait lieu le 30 août dernier au CSSL. Les élèves de sixième année touchés par cette mesure étaient « intrigués » et se sentaient même « privilégiés » d’être dans ces locaux, selon les informations du directeur général. « Les parents étaient aussi très satisfaits de notre plan de contingence. »

Forte augmentation du nombre d’élèves

Le nombre d’élèves est en forte augmentation au sud du CSSL, notamment dans la ville de Saint-Sauveur et des alentours, souligne M. Tardif. « Avec la pandémie, l’attrait des Laurentides s’est accentuée. » C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une nouvelle école est en construction.

« D’ici la construction de la nouvelle école primaire en 2025, il y a quand même plusieurs défis qui se présentent à nous. »

-Sébastien Tardif, directeur général du CSSL

L’intérieur d’une classe modulaire.

Seulement cette année, trois classes modulaires supplémentaires étaient nécessaires pour accueillir tous les élèves. Cette augmentation se fait dans un contexte où le parc immobilier est vieillissant. « Les enseignants savent que c’est un cap à passer, mais qu’au bout quelque chose de beau – une belle école – va arriver. D’ici ce temps, à l’occasion, il y aura des périodes adaptation qui seront nécessaires. Ça fait partie de la réalité », explique M. Tardif.

Le directeur général affirme que les classes modulaires sont aussi bien et même mieux que les classes régulières, comme elles sont plus grandes et mieux aérées.


Rentrée scolaire 

La rentrée scolaire s’est malgré tout très bien passée la semaine dernière, affirme M. Tardif. « En date du 30 août, il nous manque un enseignant parmi les 607 postes. Puis, nous n’avons aucun titulaire de classe non légalement qualifié actuellement. » Il manque toutefois encore des techniciens en éducation spécialisée. « On est voie de les combler. » Des postes en psychologie et psychoéducation sont également à combler.

« L’expérience employé est l’une de nos quatre priorités cette année. C’est bien d’attirer le personnel, mais il faut aussi mettre des efforts pour le garder », conclu M. Tardif.

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