École Saint-Joseph à Sainte-Adèle

Par Valérie Maynard

Le débarcadère de tous les débats

Si la problématique entourant le débarcadère de l’école Saint-Joseph, à Sainte-Adèle, et la sécurité des élèves alimentent bien des discussions, la présidente du conseil d’établissement de l’école, Brygitte Foisy, déplore qu’aucune solution n’ait encore été mise de l’avant. «Tout le monde se renvoie la balle et personne n’agit », regrette-t-elle.

Tout le monde, énumère-t-elle, c’est le ministère des Transports du Québec (MTQ), la Ville de Sainte-Adèle, la Commission scolaire des Laurentides et la Sûreté du Québec (SQ).

Dans une communication datée du 17 juin, le MTQ indique qu’il procédera prochainement à l’installation d’un panneau de signalisation de zone scolaire sur la rue du Bourg-Joli, mais rejette l’idée d’un dos-d’âne. Quant à l’ajout de bollards, le MTQ précise que cette démarche relève d’une responsabilité partagée avec la Municipalité et que leur installation, comme celle de trottoirs, doit se faire aux frais de celle-ci.

Le même jour, la Ville de Sainte-Adèle publiait un communiqué par lequel le maire suppléant, Roch Bédard, réitérait la volonté de la Municipalité, de concert avec la commission scolaire, à trouver une solution. « Nous sommes à négocier l’achat d’un terrain qui permettra un accès direct au terrain de la commission scolaire, par un sentier piétonnier conduisant à l’école Saint-Joseph. D’ici là, la démarche se poursuit en partenariat avec la commission scolaire qui est largement impliquée dans cette négociation », peut-on lire. 

Travaux d’agrandissement

En discussion depuis un an, le réaménagement du débarcadère est d’autant plus souhaité que des travaux d’agrandissement de l’école sont sur le point de commencer, au cours de l’été, avant de se poursuivre à l’automne.

Au final (automne 2016), l’agrandissement permettra d’accueillir 150 élèves de plus. « La situation est déjà chaotique, qu’en sera-t-il lorsqu’il y aura 150 élèves de plus ou encore pendant la période des travaux de construction avec un va-et-vient de machinerie lourde et de camions lors des travaux? », s’inquiète Mme Foisy.

Selon elle, il y a engorgement devant l’école tous les matins, entre 8 h et 8 h 20. Or, comme le débarcadère concerne l’école et que celle-ci est située sur une route provinciale (chemin Péladeau), le conseil d’établissement considère que la commission scolaire et la Ville de Sainte-Adèle devraient prendre leur part de responsabilités dans ce dossier. « L’école Saint-Joseph dessert actuellement près de 400 élèves de Sainte-Adèle. Cela doit bien représenter au moins 250 familles adéloises qui paient des taxes et qui aimeraient avoir un environnement sécuritaire autour de l’école », pointe Mme Foisy.

Du côté de la commission scolaire, le ton se veut plus rassurant et on avance même qu’une solution sera trouvée à court terme. « On recherche une solution pour la rentrée 2015. Tout le monde est concerné par cette problématique », souligne la porte-parole, Marie-Josée Lorion. À plus long terme, Mme Lorion croit que la solution se dessinera aussi dans le cadre du projet d’agrandissement. « Ce sera l’occasion de réaménager certaines zones », convient-elle, sans toutefois dévoiler ni préciser la teneur du projet.

Mme Lorion insiste cependant sur le fait qu’il n’existe pas de solution unique pour remédier au problème lié à l’usage de ce débarcadère et que plusieurs éléments sont à prendre en compte, notamment l’indiscipline de certains parents, le non-respect de la signalisation et des limites de vitesse et le type de signalisation.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *