Deux femmes d'écoute au service de votre bien-être
Par maurice-brunelle
Pharmaciennes-propriétaires au Jean Coutu de Saint-Sauveur
C’est maintenant chose faite, Martine Boily et Marylène Cuerrier, pharmaciennes dûment licenciées, sont les toutes nouvelles propriétaires du Jean Coutu sis aux Galeries des Monts de Saint-Sauveur, un commerce fraîchement rénové qu’elles ont acquis de Claude Massé, lui-même pharmacien et propriétaire des lieux depuis 32 ans. Toutes deux y ont été employées par M. Massé qui assure désormais la transition, Martine pendant 12 ans et Marylène 8 ans.
Maurice Brunelle
C’est connu, la profession de pharmacien se féminise, tout comme la médecine d’ailleurs. Martine avance une explication: «Prendre soin des gens est peut-être davantage dans l’âme féminine.»
Marylène précise: «Il y en a des hommes en pharmacie, mais souvent ils se dirigent vers la recherche ou vers des concepts de pharmacie-dépanneur où les salaires sont plus avantageux. En pharmacie communautaire, comme nous, on dénombre plus de femmes, de mères qui vont choisir des horaires de travail plus variables.»
Originaire d’un tout petit coin de l’Abitibi, Martine a retrouvé chez nous, au cœur de la vallée, cet esprit de village si précieux: «J’aime ça quand les gens m’appellent par mon nom à la pharmacie, j’aime cette relation qui est plus personnelle.» Marylène aussi est native d’un petit village, en Montérégie, où elle a grandi sur une ferme. Friande des grands espaces, elle est maintenant établie dans nos Laurentides en compagnie de son conjoint et de leur deux enfants âgés de 18 mois et trois ans et demi. Ça demande beaucoup d’organisation, dira Marylène, au sujet de sa petite famille. Aux 40 heures/semaine de travail s’ajoute un 10-15 heures supplémentaires dû à l’aspect administratif qui est nouveau: «Les gens me disent courageuse de relever ce défi avec deux jeunes enfants, mais nous on est vraiment bien organisé.»
Des responsabilités accrues pour les pharmacies
Par ailleurs, dans un contexte où les règles de la profession changent, il appert que les interventions sont davantage pointues auprès de la clientèle. Les prescriptions pour la contraception orale d’urgence (pilule du lendemain) ou les ajustements pour le coumadin, par exemple, se font maintenant en pharmacie. Des nouvelles tâches que la Loi 41 octroyant davantage de responsabilités aux pharmaciens viendra consolider. «On est plus proches des patients, on sent qu’on peut faire une différence», assure Martine.
Plus de 50 employés dont la majorité sont des femmes, dans une proportion de 5 sur 6, travaillent pour votre bien-être au Jean Coutu de St-Sauveur, ouvert 365 jours par année, à raison de plus de 90 heures par semaine. Cinq pharmaciennes y sont à pied d’œuvre, plus une infirmière 3 jours/semaine, les mardi, mercredi et jeudi, qui assure présentement la vaccination pour la grippe ainsi que divers suivis.
Les services y sont variés autant qu’indispensables: tensiomètre ambulatoire 24 heures, location de matériel orthopédique, de tire-lait, etc., sans compter l’implantation imminente d’un comptoir postal.
Concernant l’avenir, Martine conclut: «De s’adapter à l’augmentation de l’achalandage, je pense que c’est le défi des prochaines années, de trouver le temps et l’organisation pour être capable de répondre aux besoins de la clientèle.» Et pour Marylène: «Oui, on est devenues propriétaires, mais les gens sont surpris de nous voir encore au labo. On continue cependant de faire nos 40 heures, plus les heures de gestion, mais on aime être là sur le plancher pour servir les clients et recevoir leurs suggestions.»
Longue vie à nos deux nouvelles propriétaires-pharmaciennes!