Une convention collective pour les cols bleus et les cols blancs

Par Éric-Olivier Dallard

Sainte-Adèle

Après quatre années de sérieuses négociations entre la Ville de Sainte-Adèle et le syndicat des travailleurs du Québec, une convention collective est enfin signée.

Cette dernière permettra une meilleure organisation du milieu de travail des cols bleus et des cols blancs de cette municipalité. Une atmosphère plus sereine entre la ville et ces deux groupes prendra son envol sur le territoire adélois dès les prochaines semaines.

Une convention réussie

C’est en date du 17 juin dernier que le maire de Sainte-Adèle, Réjean Charbonneau, et le comité de négociation formé de Sylvie Gingras, représentante des cols blancs, Sylvain Tougas, représentant répartiteur au service de la police, Ghislaine Damico, directrice des ressources humaines, Denis Drouin, directeur par intérim des travaux publics, Me Michel Rousseau, greffier de la Ville de Sainte-Adèle, Normand Beauchamp, président du syndicat des travailleurs du Québec, Sophie Fontaine, représentante de SCN, et Étienne Morin, procureur patronal, ont apposé leur signature sur une convention collective qui en dit long sur l’avenir de cette municipalité et ce, jusqu’en 2013.
«Cela fait depuis 2006 que nous tentons ce grand projet. Nous avons passé quatre conseils de ville, dont quatre maires. Cela n’a pas été de tout repos, mais enfin nous avons su nous entendre pour le bonheur de tous les travailleurs», s’exprime M. Normand Beauchamps. Cette convention favorisera sous peu une réorganisation des tâches ainsi que des heures d’ouverture supplémentaires de l’Hôtel de Ville de Sainte-Adèle. «Le but premier de notre entente est d’améliorer la qualité de vie des citoyens», explique M. Charbonneau, élu maire en novembre dernier. Cette volonté commune conclue à l’amiable offrira des services plus accessibles en plus de différents projets en vue de revitaliser le centre-ville de Sainte-Adèle. «Les responsabilités des travailleurs seront différentes et l’implication des individus fera une grande différence. Une fois la roue enclenchée, tout ne peut aller que pour le meilleur», poursuit M. Charbonneau. Ayant plusieurs projets en tête dont un nouvel aménagement pour le parc Grignon, ce maire actif pour son territoire avoue être fier de cette convention collective.

Jusqu’en 2013

En plus d’une augmentation de salaire de 2.5% en 2010-2011, les cols bleus ainsi que les cols blancs de la Ville de Sainte-Adèle se verront impliqués davantage dans les futures décisions. «Je remercie la Ville d’avoir négocié avec nous. Plus de la moitié des travailleurs d’ici ont plus de 20 ans d’expérience dans le domaine et ils méritent une telle convention. Ils savent comment effectuer leur travail et ils le feront avec brio. C’est une chance pour tout le monde!», s’exclame M. Beauchamp. Cette entente dite gagnante-gagnante selon M. Charbonneau se poursuivra jusqu’en 2013 afin qu’elle soit encore valide lors des prochaines élections. Affirmant toutefois qu’il faut comprendre que rien ne peut se mettre en place en claquant des doigts, M. le maire Charbonneau ajoute que certains sujets restent encore à discuter tel que l’embauche de sous-traitants.

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