Élection partielle : Raymond Saint-Aubin de retour à Sainte-Marguerite
Par Luc Robert
Ses ennuis de santé maintenant derrière lui, M. Raymond Saint-Aubin est de retour au poste de conseiller du siège no. 1, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, depuis l’élection partielle du 11 décembre dernier.
Il a été assermenté à la séance du conseil, le 19 décembre 2022. Lors du scrutin, M. Saint-Aubin a récolté 309 votes, devançant Rémi Tondreau, qui a reçu 195 voix. Seulement trois bulletins ont été rejetés. Le taux de participation a été de l’ordre de 15 %. La partielle était nécessaire en raison de la démission du conseiller David Monette.
« Il s’agit d’un retour au conseil pour moi, puisque j’ai déjà siégé à l’époque de Mme Gisèle Dicaire à la mairie pendant un terme. Je ne m’étais pas représenté, car une bactérie m’avait fait perdre 40 livres. C’est une affaire de viande pas assez cuite, qui a mal tourné. Ma santé va mieux et je me sens d’attaque pour compléter le mandat », a souligné le principal intéressé en entrevue téléphonique.
Campagne « civilisée »
De son propre aveu, M. Saint-Aubin souligne que l’élection partielle n’a pas connu l’élan des élections générales habituelles.
« Cela a été une campagne tranquille et civilisée. La politesse revenait pendant tout le processus entre les deux candidats. Je n’ai pas très caballé sur le terrain, mais ma visibilité était bonne avec deux pancartes géantes et six autres de taille plus modeste. Je crois avoir connu une bonne campagne, en appelant beaucoup de monde », a-t-il évalué.
À la mairie, Gilles Boucher a confirmé que la campagne n’a donné lieu à aucun débordement.
« L’élu est en poste et je n’ai rien à redire. Depuis son retour, tout semble cordial et nous fonctionnons pour le meilleur intérêt des citoyens de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson », a-t-il commenté.
Raymond Saint-Aubin n’entend pas réinventer la roue à son second tour au sein du conseil.
« J’ai surtout l’intention de mettre l’accent sur les dossiers qui traînent. J’attend de l’information au sujet de l’ancien Centre culturel. Pour le garage municipal, il faut aussi des précisions. Il y a des choses moins claires dans le dossier du Bistro Show au centre-ville, etc. J’entend savoir si l’argent publique a été bien dépensé ou non », a précisé celui dont l’urbanisme et l’environnement demeurent les priorités.
