Élections à Saint-Jérôme
Par Michel Bureau
Stéphane Maher se dit «plus blanc que blanc»
Ils étaient nombreux les politiciens, samedi dernier, à l’épluchette de blé d’Inde du député de Rivière-du-Nord, Pierre Dionne Labelle, à la cabane à sucre Bouvrette à Saint-Jérôme. Le public a aussi répondu en grand nombre à l’invitation du député, comme en fait foi le nombre d’épis de blé d’Inde (plus de 1 500) et hot dogs que l’on a servis toute la journée durant.
Le chef de Vision Saint-Jérôme, Stéphane Maher, sur la sellette la fin de semaine dernière avec les premières attaques de ses adversaires, est demeuré plus de deux heures sur place pour échanger avec les citoyens, sept de ses candidats sont aussi débarqués à l’épluchette de blé d’Inde du député de Rivière-du-Nord. En entrevue, c’est un Stéphane Maher tout en verve qui a défendu bec et ongles son candidat vedette et président du parti Gilles Robert qu’Yves Charette, aussi candidat à la mairie, avait écorché au passage.
«C’est faux de prétendre que Gilles Robert a été déclassé par Jacques Duchesneau. Il a perdu par 800 votes. M. Duchesneau est une personnalité très en vue au Québec, il a eu beaucoup de visibilité pendant la dernière campagne électorale. Ce fut une défaite honorable pour Gilles Robert qui a fait beaucoup pour son comté», avance
M. Maher qui ajoute que deux à trois personnes rattachées au cabinet du maire ce n’est pas de l’abus dans une grande ville comme Saint-Jérôme. Le chef de Vision Saint-Jérôme a expliqué sa présence à l’épluchette de blé d’Inde du député de
Rivière-du-Nord par la nécessité d’entretenir de bonnes relations avec les élus des différents paliers de gouvernement.
La saveur du mois?
Il y aura, si la tendance se maintient comme dirait l’autre, beaucoup de candidats indépendants aux élections municipales de 2013. À Saint-Jérôme, ils seront cinq minimum, de ce nombre figure le conseiller sortant, Alain Langlois, qui s’est fait élire sous la bannière de Vision Saint-Jérôme en 2011. Ce dernier en point de presse n’a pas manqué d’éclabousser au passage son ancien parti et son chef Stéphane Maher qu’il accuse de vouloir tout contrôler.
«M. Langlois n’a pas respecté le code d’éthique d’un parti politique. Dans un parti, nous avons des ententes de confidentialité à respecter. D’autre part, je ne suis pas convaincu que les candidats indépendants connaissent tous les véritables enjeux de la prochaine élection, c’est la saveur du mois», annonce le chef de Vision Saint-Jérôme qui présentait lundi dernier son équipe et les candidats dans leur quartier respectif.
Les bons et mauvais coups du maire Gascon
Stéphane Maher reconnaît que le maire sortant aura quand même fait de bonnes choses pendant son règne. C’est la façon de faire, qu’il remet en question. «Le quartier des 50 ans et plus, le train, le centre-ville de Saint-Jérôme, ce sont de belles réalisations du maire Gascon. Mais pour ce qui est de la gestion, c’est une toute autre histoire. Dès le jour UN à l’hôtel de ville, je m’engage à rétablir le lien de confiance avec les employés de la Ville», proclame le chef de
Vision Saint-Jérôme.
«Yves Charette n’a pas d’idées.» – Stéphane Maher
Le chef de Vision Saint-Jérôme a profité de notre rencontre pour remettre les pendules à l’heure concernant son principal adversaire Yves Charette chef du nouveau parti municipal de L’Union des citoyens de Saint-Jérôme. «Je m’interroge toujours sur les liens de M. Charette avec une boîte de communication de Blainville qui a été mentionnée à la commission Charbonneau, sur le mode de financement de son parti également. En ce qui me concerne, M.Charette n’a pas d’idées et pas d’équipe», de conclure Stéphane Maher qui assure ne pas avoir de squelettes dans le placard, et être plus blanc que blanc.
Soulignons en terminant que Vision Saint-Jérôme tiendra une épluchette de blé d’Inde le 7 septembre prochain derrière l’église Sainte-Paule, et un déjeuner causerie à la Caravelle en octobre prochain.