Élections municipales de Sainte-Adèle
Par andre-berard
Triste tentative de salissage?
Un supposé conflit d’intérêts se révèle n’être qu’un pétard mouillé. Cette semaine, à Sainte-Adèle, circulait la rumeur d’un supposé conflit d’intérêts impliquant Michel Sarrazin, candidat dans le district numéro 1 pour les élections partielles du 24 février prochain.
En septembre dernier, Michel Sarazzin avait accepté, à la demande de l’avocat responsable du dossier, d’être le représentant du groupe de citoyens du Sommet Bleu qui intente un recours collectif contre la Ville de Sainte-Adèle à la suite de la saga du bassin d’eau potable où l’on a retrouvé les carcasses de deux ratons laveurs morts ainsi que des cadavres d’autres petits animaux. Fin décembre, Michel Sarazzin n’a toujours pas été convoqué à la réunion organisée par le regroupement de citoyens.
Nouvellement nommé au conseil d’administration de l’Entraide Bénévole des Pays-d’en-Haut, et souhaitant éviter tout conflit d’intérêts, il annonce à l’avocat chargé du dossier qu’il se désiste de sa fonction de représentant du groupe. En janvier 2008, il accepte de se présenter comme conseiller municipal au côté de Réjean Charbonneau, alors que son désistement de sa fonction de représentant du groupe est officialisé le 24 janvier par l’avocat responsable du dossier. La même rumeur colportait la possibilité de liens entre Michel Sarrazin et Marc Lupien, un résident du Sommet Bleu impliqué dans de couteuses procédures juridiques avec la Ville de Sainte-Adèle. M. Sarrazin affirme n’entretenir aucun lien avec ce citoyen:« En ce qui a trait à M. Lupien, je tiens à confirmer ne pas le connaître et ne l’avoir jamais rencontré», affirme-t-il. Il conclut en précisant que son implication dans le recours collectif était simplement motivée par le fait qu’il est l’un des résidents desservis par le bassin d’eau potable possiblement contaminé du Sommet Bleu. Il est en effet difficile d’identifier le «conflit d’intérêts » dans cette simple histoire d’implication citoyenne. Selon plusieurs observateurs, il s’agit d’une vaine tentative de salissage dans une campagne électorale qui s’annonce de plus en plus musclée.