Elle oui!

Par jocelyne-cazin

Isabelle Lord fait le saut en politique provinciale…

La journaliste Jocelyne Cazin, chroniqueuse pour Accès, s’est fait confirmer la décision d’Isabelle Lord de faire le saut en politique provinciale. La chronique de Mme Cazin de cette semaine porte donc sur cette décision d’Isabelle Lord, au seuil d’une élection provinciale.

Vous êtes drôle cher public, vous me dites que je devrais me lancer en politique, que vous me voyez brasser la cage du pouvoir et d’autre part, vous cassez continuellement du sucre sur tout ce qui ressemble à des personnages politiques, en prenant bien soin de les accuser de tous les maux. Regardez de près et vous verrez que mes choix de vie des derniers mois n’ont aucune affinité pour le moment du moins, avec cette jungle féroce et impitoyable qu’est le milieu de la politique. Il faut avoir les dents bien acérées, les nerfs d’acier et le sens du dévouement développé à l’extrême pour accepter de se donner. Vous avez bien lu!: « Se donner » à la machine, que vous aimez tant haïr. Votre haine à l’égard de tout ce qui est politique est encore plus manifeste depuis la dernière élection fédérale. Tous, nous l’avons avalée de travers, puisque l’on se retrouve admettons-le, kif-kif bourricot et 300 millions de $ en moins dans nos coffres.

Il est plus que probable que nous apprendrons mercredi prochain, qu’un autre 80 millions de $ et des poussières sortiront de nos poches pour nous amener à véritablement réfléchir sur nos choix de société.

Minoritaire, majoritaire ou changement de cap?

Il est évident que les stratèges de Jean Charest et le chef lui-même bouillent d’envie de se promener en autobus au cours des prochaines semaines jusqu’au terminus le 8 décembre prochain.

Elle oui!

J’en connais au moins une autre qui rêve depuis un bon moment de se voir siéger à l’Assemblée nationale. Elle n’en manque pas une. Elle carbure au son de la vie qui bat. Elle vibre à la corde de tout ce qui est projet. Déjà depuis quelques années, elle se tient près des aires politiques. Elle est fidèle à son parti, toujours le même, elle est fidèle et conséquente avec elle-même. Elle veut toujours qu’il se passe quelque chose. Elle a même déjà loué le local pour la prochaine campagne parce qu’il est rouge et bien situé à St-Sauveur.

Isabelle Lord n’a que 37 ans et pourtant elle a aussi 100 ans. De serveuse dans les restaurants à attachée politique, Isabelle Lord connaît bien le terrain de la vie. Étape par étape, elle est allée chercher ses gallons à la dure école parfois. C’est d’ailleurs son côté «battante» qui lui permet de penser que même dans une circonscription peinturée en bleu avec un solide député depuis les trois derniers mandats, Claude Cousineau, elle embarque dans le train électoral pour une seule destination, le parlement de Québec.

J’ai connu Isabelle Lord en l’an 2000 alors qu’elle organisait le gala d’excellence de la Chambre de commerce de St-Sauveur. Récidive l’année suivante. Faut croire que le mot excellence lui colle bien à la peau! En 2004, c’est lors d’un point de presse qui m’impliquait à titre de porte-parole de l’association des terrains de golf du Québec, que j’ai compris l’engagement politique de Madame Lord. Elle suivait de près la ministre du Tourisme de l’époque, Françoise Gauthier, à titre d’attachée de presse.

Sa feuille de route en dit long sur son implication sociale et communautaire. Son passage dans le monde de l’Hôtellerie et de la restauration lui fait passer des messages très signifiants aux jeunes afin qu’ils cessent de décrocher et qu’ils se lancent corps et âme dans le tourisme, unique moteur des Laurentides.

Devrais-je avoir peur de vous confier qu’Isabelle Lord aurait bien aimé que je fasse un petit bout de chemin avec elle pour l’amener à bon port? Je n’ai pas peur non plus de vous avouer qu’à quelques reprises, j’ai croisé le bâton de golf avec son futur opposant Claude Cousineau. Il pourrait paraître évident qu’après 10 ans à tenir le fort du P.Q. dans Bertrand , monsieur Cousineau voit la venue d’Isabelle lord avec un certain sourire. Et bien, pas du tout!

Le respect

Les deux semblent d’ailleurs trouver juste dommage que l’un ou l’autre n’ait pas les mêmes visions politiques. Je peux déjà vous prédire une campagne civilisée et sans coups bas. Leur bataille ne se fera certainement pas sur le champ des personnalités, mais bien sur le terrain des convictions politiques. En ce qui me concerne, ces temps-ci je préfère de loin les belles invitations de contre-emploi; lecture des Belles Sœurs au Théâtre du Rideau Vert ou encore participation à l’émission Dieu Merci à TVA dans les prochaines semaines, de même que mes implica- tions sociales et communautaires avec la relève notamment. Et puis des apparitions de temps en temps dans votre journal, juste pour vous rappeler que je n’en manque pas une non plus!

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