Le CDESL fait une différence auprès des jeunes des Pays-d’en-Haut
Par Luc Robert
Le Conseil du Développement de l’Excellence Sportive Laurentides (CDESL) soutient plusieurs athlètes de concentrations sportives, dont deux programmes à l’école secondaire A.-N. Morin.
L’organisme aide le développement sportif des athlètes et des entraîneurs, tant individuellement qu’en groupes. À Sainte-Adèle, il s’implique entre autres auprès des élèves inscrits en surf des neiges et en danse.
« Nous travaillons avec les deux groupes sur les aspects de la nutrition, la préparation mentale et la préparation physique. Nous essayons de toucher des program-mes qui s’adressent autant aux garçons qu’aux filles. En danse, par exemple, il y a les aspects de gestion de poids et d’habitude de nourriture saine à développer. Nous avons de bons outils pour démystifier ça. C’est pareil dans plusieurs sports et la vie : le poids santé fait une différence. On aide aussi à la préparation mentale, sous plusieurs aspects psychologiques », a sou-ligné M. Christian Côté, directeur général du Conseil du Développement de l’Excellence Sportive Laurentides (CDESL).
Un appel au compromis au sud
Alors que l’institution des Pays-d’en-Haut veut conserver ce soutien essentiel et ses profils sportifs, le CDESL s’interroge sur ce qui mijote plus au sud. « Je considère qu’il y a un très grand paradoxe, dans le dossier des programmes sportifs régionaux au Centre de service scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN). Ils ont d’excellents programmes, mais on ne simplifie pas le travail des organisateurs. On a rencontré l’école Saint-Stanislas, pour voir de quoi il en retournait pour 2023. Ils vont gérer le transport. Le CSSRDN a-t-il pensé convoquer les parents pour trouver des solutions communes ? Pas juste transférer la responsabilité des programmes régionaux aux écoles secondaires de quartiers ? », a-t-il questionné tout haut.
Le CDESL recevra lui, sur une période de 4 ans, plus de 1,1 M$ en subvention pro-venant du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, ainsi que des MRC de la région, afin d’aider les jeunes sportifs. « Nous accompagnons les athlètes et les entraîneurs de certains programmes de la CSSRDN, notamment le Sport-Études de la Polyvalente Saint-Jérôme et plus récemment, les programmes sportifs (profils) de l’École Saint-Stanislas. Alors que deux paliers de gouvernement investissent dans la jeunesse sportive étudiante, on se demande s’il y a un désengagement au milieu sportif. Ça va prendre des moyens facilitant le transport, une certaine transition. Il semble y avoir une incohérence dans le fait d’abolir le transport, mais de transférer la gérance à chaque école secondaire du CSSRDN », a-t-il évoqué.
Contribuer à la pérennité
M. Côté ajoute que d’autres régions envient celle jérômienne, de pouvoir offrir des programmes régionaux, sportifs, informatiques et musicaux. « Les programmes vont au-delà de l’élite. Ils gardent nos jeunes actifs et loin du décrochage. Il faut contribuer à la pérennité des programmes régionaux en place. D’autres centres scolaires nous envient. Dans la MRC Antoine-Labelle, ça n’existe pas. Les jeunes descendent au sud pour pratiquer des sports scolaires, entre autres. On comprend la réalité du CSSRDN, face aux enjeux budgétaires, mais contribuons à la pérennité de nos profils », a-t-il scandé.
M. Côté a étoffé son plaidoyer envers les jeunes. « Quand les décideurs régionaux, dont Mirabel, choisissent le sport comme vecteur de mobilisation, afin que le sport devienne La motivation pour que les jeunes atteignent leurs objectifs, sportifs ou scolaires, c’est signe qu’ils y croient. »