Fermeture temporaire forcée

Par benerice-jette

L’académie Laurentienne de Val-Morin

Dimanche le 2 février dernier, une conduite principale d’eau a cédé dans le bâtiment avant de l’Académie Laurentienne, école privée située à Val-Morin.  Des dommages considérables par inondation ont été causés au bâtiment administratif et à la cafétéria de l’établissement, en plus de toucher tout le système de sécurité.

«Comme notre école est dotée d’un pensionnat dans lequel résident 25 élèves, notre priorité était la sécurité et le confort de ces derniers. C’est, entre autres choses, la raison pour laquelle nous avons dû fermer l’école quelques jours, afin de revoir notre logistique, notamment au niveau du service des repas, n’ayant plus de cafétéria fonctionnelle», explique Guy Richard directeur.

L’Académie aura été fermée moins d’une semaine, vu l’efficacité de l’équipe-école à gérer la crise et à relocaliser ce qui devait l’être, afin d’assurer le retour des élèves en classe le 10 février. «Dans les faits, les élèves n’auront manqué que quatre jours d’école, puisque le lendemain de l’incident était une journée pédagogique. De plus, le programme scolaire régulier prévoit à l’horaire 180 jours d’école par année, tandis que nous en offrons 184, compte-tenu de notre programme IB. Nous tenons cependant à reprendre ces quatre jours par des périodes de rattrapage, et peut-être aussi sur des pédagogiques flottantes restantes», souligne le directeur.

Le sous-sol, le 1er et le 2e étage du bâtiment touché ont été fortement endommagés, et une équipe d’après-sinistre a dû être engagée pour nettoyer les dégâts, et en disposer dans des conteneurs amenés sur le terrain de l’école. «Notre plus grande préoccupation était de régler rapidement le problème majeur de la cafétéria. Nous avons relocalisé la salle à manger des élèves dans une salle multifonction située dans un autre bâtiment, et avons fait venir une roulotte mobile avec accès au bâtiment, dans laquelle est faite la cuisine. Le temps de reconstruction et les travaux engendrés par ce désastre sont estimé à environ trois mois», mentionne Guy Richard. «Avant le retour des élèves, nous avons aussi tout mis en œuvre pour s’assurer du fonctionnement adéquat du système de sécurité (alarmes incendie, gicleurs, génératrice, etc)», note-t-il.

Les élèves ont alors pu réintégrer leur quotidien il y a deux jours, et l’équipe-école se dit prête à faire face à la musique dans un environnement temporaire, avant la fin des travaux.

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