Fermetures d’écoles: la sécurité des enfants avant tout
Par nathalie-deraspe
L’année scolaire n’est pas à moitié achevée que les élèves ont déjà eu deux congés reliés à la température. Certains en ont même eu trois, suite à une annonce improvisée de fermeture. «Notre objectif, c’est la sécurité», explique André Bouchard, directeur général de la Commission scolaire des Laurentides.
Les enfants adorent les congés surprises mais pour leurs parents, il s’agit d’un casse-tête de plus dans la vaste problématique de conciliation travail-famille. Avant de fermer les classes, la direction de la Commission scolaire des Laurentides traverse pourtant un processus rigoureux, indique son directeur général André Bouchard. «Dès 5 heures le matin, je suis en ligne avec les responsables du transport. On s’informe auprès de Météo Média, on surveille l’état des routes, on joint les services de police et parfois même, les gens qui s’occupent du déglaçage. La décision se prend suite à leurs compte-rendus.» Il arrive également que la commission scolaire consulte ses pairs pour une évaluation globale de la situation. Lundi, les grands axes étaient parfaitement dégagés, mais plusieurs des routes secondaires étaient considérées comme non-praticables ou à risque. «On sait qu’on est critiqué par les parents, mais s’il avait fallu qu’on ait un accident, on se serait fait reprocher de ne pas fermer.»
Enfants sains et saufs
Chaque jour, les transporteurs scolaires sillonnent un territoire de 200 kilomètres par 100. Heureusement, aucun accident n’a fait de blessés jusqu’à ce jour.
En octobre, TVA et CIME avaient annoncé à tort une journée de congé due à la température. Plusieurs élèves de la Polyvalente des Monts avaient alors raté la photo de finissants. «On a un code d’identification et une seule personne est autorisée à parler aux médias, précise M. Bouchard. Cette fois-là, l’information ne venait pas de nous.»
Chaque calendrier scolaire prévoit trois journées pédagogiques flottantes en cas de tempête. Une façon de minimiser l’impact sur les heures d’école, précise à nouveau André Bouchard. Mais les élèves ratent au maximum 4 jours par année à cause de la température.