Fred Pellerin : Le besoin de vivre ensemble
Par France Poirier
JE ME SOUVIENS
Conteur, écrivain, scénariste, chanteur, Fred Pellerin a fait connaître son village de Saint-Élie-de-Caxton par ses contes et ses personnages dans toute la francophonie. On lui parle de la pandémie et la Fête nationale.
Qu’est-ce que vous souhaitez que l’on retienne de la crise?
La crise a frappé au moment où l’économie virait à plein régime. Déjà sur les premiers relâchements autorisés dans les contraintes du confinement, on se rend bien compte à quel point on avait hâte de se voir, hâte de manger ensemble, de se rapprocher… en plus d’avoir appris à réagir de façon quasi unanime à cette menace microscopique, cette traversée étrange nous aura permis de prendre la mesure de ce besoin qu’on a de vivre ensemble.
Comment voyez-vous le Québec de demain?
Je rêve d’un Québec plus solidaire et fraternel, d’un Québec qui reprendra ses aises avec des horizons plus verts, plus soucieux des siens.
Que signifie pour vous être Québécois?
Être québécois pour moi (et pour paraphraser Michel Vézina), c’est appartenir à son territoire, nourrir sa mémoire et construire son histoire.
En vrac
Votre « drink » de la Saint-Jean ?
Cette année, ce sera l’apéro de vin blanc « le Catherine » de mon ami André Lauzon
Une chanson à chanter au bord du feu ?
Amène-toi chez nous
Votre meilleur souvenir de la Saint-Jean ?
Enfant à la fête de village et le soir au feu de joie à écouter chanter le chansonnier Luc Riopel sur la flaube à foin.