Garde-Manger des Pays-d’en-Haut

Par benerice-jette

L’organisme inaugure son nouveau local

En location depuis quelques années sur le terrain du IGA à Sainte-Adèle, le Garde-Manger des Pays-d’en-Haut inaugure son nouveau local au 100, rue Morin. Par Bénérice Jetté

C’est lors d’une cérémonie empreinte d’émotions, qu’a eu lieu l’ouverture officielle du nouveau local du Garde-Manger. Bien qu’ayant déménagé depuis sa création en 1996, pour la toute première fois, l’Organisme devient propriétaire de son espace.

C’est très émue que la fondatrice, Diane Raymond, a reçu des mains de sa partenaire de projet durant 18 ans, Léone Forget, une plaque honorifique soulignant son implication auprès des démunis. La fondatrice a tenu à partager cet honneur avec son entourage. «Ce projet m’a fait mettre de l’avant les valeurs transmises par mes parents, aujourd’hui transmises à mes enfants, que je tiens à remercier ainsi que mon mari, car mon implication a souvent primé sur le temps familial. Cet hommage appartient aussi aux bénévoles qui m’accompagnent dans cette aventure», a déclaré Mme Raymond.

Un nouveau local

Entièrement rénové et aménagé gracieusement par Consortium Raymond, compagnie de Michel

Raymond, époux de la fondatrice, le 100, rue Morin a été béni par le curé de la paroisse, André D’Aoust. Le Maire de Morin-Heights et président du C.A. du Garde-Manger, Tim Watchorn, s’est dit heureux d’être de l’inauguration: «Je porte plusieurs chapeaux au quotidien, mais celui de président de cet organisme me tient à cœur. L’implication sans borne des bénévoles donne sa portée au projet.»

Qu’est-ce que le Garde-Manger?

«C’est une équipe de sept employés et de 800 bénévoles, s’appliquant à desservir 426 familles par semaine», souligne Carole Legault, directrice de l’Organisme. La MRC des Pays-d’en-Haut compte 7 comptoirs alimentaires, et le Garde-Manger fait plus de 24 000 km par année en livraison de denrées.

Cette grande équipe ne fait pas l’épicerie des gens, mais offre un soutien hebdomadaire, venant compléter les besoins alimentaires. «Les gens dans le besoin n’appartiennent pas à un groupe en particulier. Personne n’est à l’abri des problèmes financiers», souligne Mme Legault.

Les amis du Garde-Manger

Centraide et l’ASSS des Laurentides versent des subventions récurrentes à l’Organisme. Levées de fonds, sollicitation, et la Grande Guignolée, permettent d’amasser denrées et argents. «Une subvention des Caisses Desjardins de Sainte-Adèle et Saint-Sauveur, de l’ordre de 5000$ par année, est versée au Garde-Manger», mentionne Johanne Roy, directrice des communications chez Desjardins et membre du C.A. du Garde-Manger. Le plus gros donateur est Moisson Laurentides, qui livre trois fois par semaine des denrées redistribuées aux comptoirs alimentaires. Plusieurs autres donateurs locaux contribuent à «garnir» le Garde-Manger.

L’Organisme assure aussi un système de lunchs dans les écoles primaires pour les enfants ciblés et est aidé de la Soupe Populaire, pour les collations.  L’ouvroir de Saint-Sauveur contribue par dons à cette œuvre annuellement.

Diane Raymond a su mettre en place des bases solides pour le Garde-Manger et veiller à ce que le fort reste debout. Elle a su rallier une horde à son idéal. Le 100 rue Morin est plus qu’un nouvel endroit, c’est un rêve qui se poursuit…

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