Garderies: À la recherche de solutions locales
À Sainte-Adèle, la mairesse croit que sa ville peut contribuer activement à la création de nouvelles places dans les garderies. « C’est sûr que pour nous, c’est une priorité. On peut devenir partenaire. On est même prêts à investir pour réaliser ça le plus vite possible », indique Michèle Lalonde en entrevue. Elle examine présentement plusieurs pistes de solution.
« Pour nous, les garderies, c’est du développement économique », souligne la mairesse. C’est pourquoi elle envisage d’utiliser une partie des surplus de la Ville pour investir dans la création de nouvelles places.
Cela pourrait se faire par la création d’un fonds spécial, qui subventionnerait la création de services de garde en milieu familial. L’idée vient de Rouyn-Noranda, indique Mme Lalonde. Là-bas, la Ville s’est alliée avec des partenaires locaux, dont le Centre local de développement (CLD), la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) et la Caisse Desjardins, rapportait Radio-Canada en avril. Chacun a contribué 10 000 $ au Fonds Services de garde. Grâce à la contribution de partenaires du secteur privé, l’objectif est d’amasser 100 000 $.
Mme Lalonde croit qu’elle pourrait faire la même chose à Sainte-Adèle. « Si on va chercher ce montant, on pourrait ouvrir une vingtaine de garderies en milieu familial. Si chacune accueille entre 7 et 9 enfants, ça fait beaucoup de places. On va essayer de voir pour monter un projet dans le même style que Rouyn-Noranda. Je suis sûre que les gens embarqueraient », rêve la mairesse.
En conseil municipal, Mme Lalonde a aussi indiqué en avoir discuté avec la MRC des Pays-d’en-Haut et que celle-ci était ouverte à contribuer. Un projet pilote pourrait être présenté au conseil des maires en août, a-t-elle avancé.
100 nouvelles places?
Lors du conseil municipal de lundi, 20 juin, la mairesse s’est fait questionner par une mère inquiète. Qu’arrive-t-il avec les 100 nouvelles places qui devaient être créées à Sainte-Adèle? La députée de Bertrand, Mme Nadine Girault, en avait fait l’annonce en février dernier.
Mme Lalonde a indiqué que c’est le Centre de la petite enfance (CPE) La Barbouille qui aura ces nouvelles places, mais que des problèmes retardent leur création. « Le site qui était prévu [pour l’agrandissement] est tombé à l’eau. Le gouvernement jugeait que les frais étaient trop élevés. » Elle a toutefois rassuré les citoyens que les 100 places sont toujours accordées.
Le CPE doit maintenant évaluer s’il louera un local, fera l’acquisition d’un bâtiment ou se tournera vers la construction, a indiqué la mairesse. Il ne nous a pas été possible d’obtenir les commentaires du CPE La Barbouille avant d’aller sous presse.
« Aussitôt qu’ils auront pris une décision, je les invite à venir rencontrer le conseil municipal. Nous sommes prêts à les soutenir », a souligné la mairesse.