General Cable : Les pressions ont porté fruit

Par nathalie-deraspe

L’usine de Saint-Jérôme de General Cable, dont la maison-mère est basée à Cincinnati, reprendra du service à compter du 22 mars prochain. Hydro-Québec a emboîté le pas aux pressions politiques et manifestations des dernières semaines, et a convaincu la direction de ramener les employés au travail.

Récemment, le député Gilles Robert a multiplié les démarches pour tenter de sauver les 150 emplois qui étaient en jeu. Le Parti québécois a même déposé deux pétitions totalisant 4000 noms, pour exiger qu’Hydro-Québec s’approvisionne auprès d’usines et entreprises établies au Québec, comme c’est le cas pour General Cable de Saint-Jérôme. La fermeture d’autres usines de câblages électriques québécoises a poussé le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et le syndicat des Métallos à agir dans le même sens.

Des travailleurs issus de trois de ces usines ont fait le pied de grue devant l’Assemblée nationale à deux reprises pour faire pression auprès du gouvernement en faveur de l’achat local. Dans le cas de Saint-Jérôme, tout indiquait que la haute direction avait l’intention de transférer sa production à l’extérieur du Québec.

Le quart des salariés sera d’abord rappelé au travail et la semaine suivante, 80 employés auront réintégré l’usine. Les représentants de l’employeur auraient indiqué qu’Hydro-Québec a fait pression pour favoriser la réouverture du site.
«Il y avait du travail à Saint-Jérôme, confie le député de Rivière du Nord, Gilles Robert. Pour nous c’était clair. On voulait délocaliser l’usine.»

General Cable de Saint-Jérôme a cessé ses opérations en décembre dernier. Les parties étaient en négociation depuis plusieurs mois et poursuivent la négociation en vue de la signature d’une nouvelle convention collective.

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