Gestion des matières résiduelles à trois voies

Par Valérie Maynard

Sainte-Adèle hausse le ton

En avril dernier, la Ville de Sainte-Adèle entérinait son nouveau règlement concernant la collecte, le transport et la disposition des matières résiduelles sur son territoire. Dix jours plus tard, soit le 1er mai dernier, Sainte-Adèle devenait la première municipalité des Laurentides, desservie par la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR), à inclure la collecte des matières organiques (compostables) à l’ensemble de son territoire. « C’est un geste courageux et nous voulons devenir des leaders », avait alors déclaré le directeur général, Pierre Dionne.

Depuis, quatre mois ont passé et, d’emblée, le bilan semble positif. « Dans l’ensemble, les gens collaborent bien et nous sommes très satisfaits. Ce n’est pas si simple de s’approprier un nouveau calendrier, mais ça progresse bien », résume Caroline Nielly, coordonnatrice au développement culturel et communication.

Sauf que des ajustements sont à prévoir, prévient la Ville, et les citoyens rébarbatifs au changement ou qui ne respectent pas la réglementation risquent d’en faire les frais. Ainsi, les bacs laissés en bordure de route hors des journées régulières de collecte pourront entraîner un avis d’infraction et une amende pouvant aller jusqu’à 200 $. « Ça va se faire dans les prochaines semaines », annonce Mme Nielly. De fait, des constats d’infraction seront donnés dès ce mois de septembre en fonction des calendriers de collecte établis dans les différents secteurs de la ville.

La réglementation stipule que pour la collecte de tous les contenants autorisés dans la collecte à trois voies, ceux-ci doivent être placés aux endroits prévus au plus tôt à 17 h la veille de la collecte et être remisés aux endroits prévus au plus tard à 21 h le soir de la collecte. De même, le règlement précise qu’entre toutes les collectes, les contenants et conteneurs utilisés doivent être remisés dans un endroit pour que ceux-ci ne soient pas visibles de la voie publique.

Le directeur général estime que la Ville a donné le temps à la population de se familiariser avec le nouveau calendrier des collectes. « Un bac laissé en bordure d’un chemin constitue une nuisance non seulement en termes de pollution visuelle, mais également lors de la saison du déneigement ou lors de toutes situations d’urgence », peut-on lire dans l’Infolettre de la ville datée du 27 août dernier.

Collecte de matières organiques

En ce qui concerne la collecte des matières organiques, la Ville, déterminée à réussir ce virage – les bonnes choses dans le bon bac – avait convenu, rappelons-le, de faire inspecter les bacs bruns pendant les deux premiers mois (mai et juin) afin de s’assurer de l’efficacité et la pertinence de cette nouvelle collecte. « Ces inspections se poursuivent toujours, mais de façon plus sporadique », indique Mme Nielly. À ce stade-ci, on attend le premier rapport de la RIDR pour connaître les données à ce sujet avant d’effectuer, le cas échéant, les ajustements nécessaires.

La collecte des bacs bruns s’effectue toutes les semaines, de mai à octobre. Elle deviendra mensuelle à compter de novembre, et ce, jusqu’en avril.

Pour informations, visitez le www.ville.sainte-adele.qc.ca/collecte.

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