Gourverner selon les besoins
L’Équipe Monique M. Laroche à Ste-Anne-des-Lacs
Par Cynthia Cloutier Marenger – Le 3 novembre prochain, Sainte-Anne-des-Lacs pourrait marquer son histoire en élisant une femme à la mairie pour la toute première fois. Monique M. Laroche, conseillère sortante, se lance en effet dans la course, entourée de six candidats aux postes de conseillers qui, comme elle, désirent devenir «partenaires» des citoyens.
Alors qu’elle songeait il y a six mois à prendre sa retraite de la vie politique, Monique M. Laroche se retrouve plutôt aujourd’hui en campagne électorale à Sainte-Anne-des-Lacs. Les raisons de ce revirement? D’abord, une passion pour la vie communautaire et municipale, «très stimulante». Ensuite, une facilité à entrer en contact avec les gens, dont elle se dit toujours à l’écoute.
Quant au poste de mairesse en tant que tel, Monique M. Laroche y songeait déjà il y a quatre ans. C’est pourtant l’insatisfaction qui régnait depuis quelque temps au conseil, relativement au manque de transparence allégué du maire, qui l’a amenée à faire le saut. L’appui de quatre des conseillers sortants et de la population n’a fait que la convaincre de «se mettre le nez dedans».
Pas de promesses irréalisables
Forte de ses neuf années comme conseillère ainsi que de sa longue implication dans le village, dont elle est tombée amoureuse il y a près de 40 ans, Monique M. Laroche, appuyée par son équipe, entend gouverner la municipalité «selon les besoins et non selon les désirs», tout en restant à l’écoute des citoyens, ses «partenaires». Ainsi, bien qu’elle aspire à développer les infrastructures municipales, entre autres pour les jeunes familles, la candidate à la mairie se garde de faire pendant sa campagne des promesses qu’il lui serait impossible de tenir une fois élue. Elle préconise plutôt les études avant de passer à l’action. «Je préfère faire cadeaux à la population quand c’est possible», dit-elle.
De grandes orientations
Les précautions de Monique M. Laroche ne l’empêchent pas d’avoir ciblé avec son équipe des projets à réaliser dans un mandat. Le premier d’entre eux serait de travailler au dossier du trafic routier dans la municipalité, en récoltant d’abord des données et en se procurant des outils d’analyse pour ensuite prendre une décision éclairée. L’aspirante mairesse parle aussi, entre autres, de mener à terme la construction de la nouvelle caserne, du réaménagement du garage municipal après le départ des camions de pompiers et de l’aménagement de la salle communautaire de l’église, qu’elle voudrait polyvalente pour accueillir des activités de toutes sortes, aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
Interrogée quant à la façon de financer le développement des infrastructures, Monique M. Laroche mentionne de nouvelles sources de revenus à venir pour la municipalité, comme la tour de communications Rogers, et écarte une hausse de taxes. Faisant allusion aux quatre ans que dure un mandat, elle termine en se faisant rassurante: «Nous ferons les choses de façon évolutive.»