«Ils sont victimes de leur succès», déclare Jean-Pierre Joubert

Par nathalie-deraspe

Commerces à Prévost

L’ex bras-droit du maire déchu, Claude Charbonneau, s’est prononcé à propos des disputes entre certains commerçants de la 117 et l’administration Richer. Jean-Pierre Joubert partage la vision municipale, mais déplore le fait que les gens n’aient pas été impliqués dans le processus en cours.

Le conseiller de l’opposition indique que les projets d’embellissement de la route 117 ne datent pas d’hier. Il en était déjà question avant l’arrivée en poste de Claude Charbonneau. Celui-ci s’était d’ailleurs concentré sur la venue de nouveaux commerces, tentant justement d’y intégrer une approche qui refléterait davantage les préoccupations des citoyens de la municipalité. Voilà sans doute ce qui explique pourquoi les commerçants déjà bien établis déclarent n’avoir jamais eu maille à partir avec l’ancienne administration municipale.

«Je suis d’accord à ce que la 117 transcende une image intéressante, confie Jean-Pierre Joubert, mais là, c’est traité uniquement au niveau des règlements. Il y a trois entités à Prévost. Est-ce qu’on va déplacer le cœur du village?», questionne-t-il.

Le conseiller du district no. 2 estime que la Ville aurait eu intérêt à publier un communiqué pour faire part de ses intentions. «Où est le plan d’amélioration, demande Jean-Pierre Joubert. Personne ne l’a vu, pas même moi.»

Cette querelle, mise à jour la semaine dernière, c’est l’histoire de Prévost, soutient le conseiller. «Les gens n’ont jamais vraiment voulu de ce type de commerces.» Encore faudra-t-il faire en sorte de conserver un taux de taxation tolérable aux yeux des contribuables. «Ils sont victimes de leur succès. Le schéma d’aménagement indique qu’ils sont en droit d’être là», poursuit Jean-Pierre Joubert.

Chose certaine, les prochains mois risquent d’être cruciaux pour l’administration Richer. Le marché aux puces vient d’être vendu et le golf est sur la sellette. Qu’arrivera-t-il si les commerçants s’expatrient tour à tour?

L’ancien maire a décidé de se présenter au poste de conseiller aux élections partielles qui auront lieu prochainement afin de combler le départ de Sylvain Paradis, qui vient de claquer la porte du district no. 4. Celui-ci fera face à Claude Leroux, candidat du maire.

Le 24 novembre, Normand Paradis, propriétaire de l’Atelier petits moteurs, affrontera la Ville au Palais de justice de Saint-Jérôme afin de contester les constats qu’il a reçus au cours de l’été.

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