Infrastructures d’eau et d’égout
Par Valérie Maynard
Saint-Adolphe-d’Howard reçoit une subvention de 1,35 M$
L’heure était à la bonne humeur samedi matin à Saint-Adolphe-d’Howard, alors que la mairesse, Lisette Lapointe, a reçu la confirmation de l’octroi d’une aide financière de 1,35 M$, allouée dans le cadre du programme FEPTEU (Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées).
Dédié à la concrétisation de la phase II du plan de modernisation des infrastructures d’aqueduc et d’égout du secteur Terrasses Saint-Denis, ce montant a été dévoilé en présence du député fédéral d’Argenteuil—La Petite-Nation, Stéphane Lauzon, et du député d’Argenteuil, Yves St-Denis. Le secteur touché par ces travaux, les Terrasses Saint-Denis, compte 250 résidents. Un camp musical accueillant une soixantaine de jeunes s’y déroule aussi l’été. « Cette aide gouvernementale permettra de compléter une phase importante de notre plan de modernisation des infrastructures d’eau potable et d’égout sanitaire de ce secteur », a fait valoir la mairesse.
Les Terrasses Saint-Denis sont en fait une ancienne base militaire érigée en 1952, et dont la municipalité a hérité bien malgré elle, en 1992, lorsque le ministère de la Défense nationale s’en est départi. Son réseau d’aqueduc et d’égout incombant désormais à la municipalité, celle-ci a dû débourser de grosses sommes pour le mettre à niveau.
En 2009, le secteur a été doté d’une nouvelle usine d’eau potable, avant que ne soit complétée, en 2010-2012, la première phase de modernisation du réseau d’eau et d’aqueduc, à hauteur d’un million de dollars.
L’annonce de samedi permettra d’aller de l’avant avec la deuxième phase des travaux, laquelle couvre la moitié du réseau et touchera les rues Vivaldi, Beethoven et des Musiciens. Ces travaux permettront également de refaire les fondations et le pavage de ces rues. Le coût de ces travaux, qui doivent s’amorcer à la mi-août pour se terminer en novembre, s’élève à 1 773 600 $, dont 1 350 000 $ proviennent de l’aide financière.
Dès l’automne 2017, un nouveau réservoir sera construit, un chantier qui sera, avance la mairesse, entièrement financé par la taxe d’accise sur l’essence.
Enfin, une troisième et dernière phase viendra compléter le projet. Sa mise en œuvre est prévue ultérieurement.