La 2e vague de la pandémie fait un premier décès dans les Laurentides

L’épidémie de grippe A (H1N1) circule de façon continue dans la région comme partout ailleurs au Québec. Jeudi dernier, une dame âgée de 95 ans a été emportée des suites du virus. La patiente souffrait déjà de problèmes de santé.

Depuis le 1er septembre, les autorités sanitaires des Laurentides ont enregistré 51 hospitalisations. Dans les écoles, le virus est bien présent. Mais l’Agence de santé est à évaluer si les absences qu’on y notent sont le résultat d’enfants malades ou de parents inquiets, qui préfèrent garder leurs rejetons à la maison plutôt que de les exposer au virus sans que ceux-ci n’aient bénéficié du vaccin. Les personnes âgées entre 5 et 19 ans devront en effet patienter jusqu’à lundi prochain avant de se faire vacciner. Bonne nouvelle toutefois. Après les remous des dernières semaines, l’opération est remise sur les rails. Des problèmes perdurent du côté de Sainte-Thérèse et de Rosemère, où les populations sont beaucoup plus nombreuses, mais les temps d’attente auraient là aussi été considérablement réduits, selon Myriam Sabourin, de l’Agence de santé des Laurentides.

Par ailleurs, une clinique de grippe a ouvert ses portes mardi à Sainte-Thérèse, afin d’alléger les urgences des hôpitaux et éviter de contaminer inutilement les patient atteint d’autres maladies. Une autre doit emboîter le pas jeudi à Saint-Jérôme et selon l’évolution de la pandémie, d’autres pourraient voir le jour dans les semaines à venir. Entre-temps, les appel au 8-1-1 se multiplient, tout comme les consultations à l’urgence ou dans les cliniques d’un jour.
À la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord comme dans la plupart des établissements semblables, la direction a instauré un système informatique qui permet de suivre de près la situation. Les parents doivent motiver chaque absence et indiquer si leur enfant présente des symptômes d’allure grippaux ou sont aux prises avec le H1N1. Le ministère de l’Éducation collige l’ensemble des données pour tenter d’illustrer le plus adéquatement possible et à l’échelle de la province le portrait de la situation. On précise que les données sont fiables dans la mesure où l’information fournie par les parents a été validée par un médecin.

De son côté, l’Agence de santé des Laurentides surveille de près la migration du virus. Plus de 70 000 Laurentiens auraient été vaccinés jusqu’à présent.